cosignée par André Gerin, Jacques Desallangre, Jean-Pierre Brard, Marc Dolez & Maxime Gremetz
Mesdames, Messieurs, Denis Kessler, dans le magazine Challenges du 28 janvier 2010, se réjouissait que « l'Europe se met en place et que le mouvement de globalisation s'accélère.
Les raisons sociales des entreprises deviennent alors des acronymes, choisis pour leur “neutralité”. Les acronymes ne veulent plus rien dire, rien signifier, ni langue ni appartenance ». Selon l'ancien vice-président du MEDEF, dans la configuration du capitalisme mondialisé, « le seul enjeu qui compte » serait « que le site de production France soit attractif, compétitif, accueillant, business friendly (souligné par nous) ». Dans la même veine anglophile, sitôt intronisé président de Businesseurope, Ernest-Antoine Seillière annonça qu'il ne s'exprimerait plus qu'en anglais, « la langue des affaires et de l'entreprise », les travailleurs étant priés d'en faire autant.
Ces déclarations patronales n'ont rien d'anodin.
Sous un masque de pseudo modernité, elles révèlent une...
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