cosignée par Huguette Bello, Jacqueline Fraysse, Marie-George Buffet, Marie-Hélène Amiable, Martine Billard, Alain Bocquet, Alfred Marie-Jeanne, André Chassaigne, André Gerin, Daniel Paul, François Asensi, François de Rugy, Jacques Desallangre, Jean-Claude Sandrier, Jean-Jacques Candelier, Jean-Paul Lecoq, Jean-Pierre Brard, Marc Dolez, Maxime Gremetz, Michel Vaxès, Patrick Braouezec, Pierre Gosnat, Roland Muzeau & Yves Cochet
Mesdames, Messieurs, Par une série d'arrêts récents, rendus contre la Turquie et l'Ukraine(1), la Cour européenne des droits de l'homme a précisé le champ d'application de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme, garantissant le droit à un procès équitable, à la phase antérieure au procès pénal.
C'est ainsi que la Cour européenne des droits de l'homme a défini, de manière précise, les principes directeurs applicables au régime de la garde à vue.
Dans l'arrêt Dayanan contre Turquie, la Cour a relevé, dans un obiter dictum de principe, que « l'équité d'une procédure pénale requiert d'une manière générale, aux fins de l'article 6 de la Convention, que le suspect jouisse de la possibilité de se faire assister par un avocat dès le moment de son placement en garde à vue ou en détention provisoire ». Les décisions de la Cour européenne des droits de l'homme s'imposant à tous les États signataires de la Convention européenne des...
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