cosignée par Maxime Gremetz
Mesdames, Messieurs, Le prix du lait a été divisé par deux depuis 2007, atteignant un plus bas historique.
Cette baisse a été imposée par les industriels laitiers.
Elle fragilise des dizaines de milliers d'exploitants, en dépit des accords conclus et des lois votées pour encadrer les marges de la grande distribution.
Les revenus des producteurs sont en chute libre.
Leur colère est patente et leurs mobilisations, parfois spectaculaires, reprennent de plus bel.
Cette crise du lait prend aussi des proportions dramatiques, quand les agriculteurs, complètement désespérés et étranglés financièrement, en arrivent à mettre fin à leurs jours.
Nous ne contestons pas l'utilité des interprofessions pour gérer de nombreux problèmes qui se posent aux filières agricoles et pour accompagner leur développement.
Mais la fixation de prix est avant tout le résultat de rapports de forces violents, en défaveur des plus faibles.
Réunir autour d'une même table producteurs,...
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