cosignée par Jacqueline Fraysse, Marie-George Buffet, Marie-Hélène Amiable, André Chassaigne, André Gerin, Daniel Paul, François Asensi, Jacques Desallangre, Jean-Claude Sandrier, Jean-Jacques Candelier, Jean-Paul Lecoq, Jean-Pierre Brard, Marc Dolez, Maxime Gremetz, Michel Vaxès, Patrick Braouezec, Pierre Gosnat & Roland Muzeau
Mesdames, Messieurs, Il y a crise aujourd'hui de la sidérurgie française et européenne, mais il n'y a pas crise des profits qu'elle continue d'engranger, en premier lieu au sein de ses groupes leaders, ni des dividendes qu'ils continuent de verser en masse à leurs actionnaires.
ArcelorMittal vient d'annoncer 6, 4 milliards d'euros de résultat net (bénéfices), après 7, 5 milliards en 2007, et maintient un plan de suppression de 9 000 postes dans le monde, dont au moins 1 400 en France puisqu'un porte-parole du groupe déclarait le 11 février 2009, que ce « sera peut être plus élevé ». Des centaines de millions, des milliards d'euros ou de dollars... autant d'argent en moins pour le maintien des sites, l'amélioration des moyens de production, l'essor de la recherche et le renouvellement des technologies (alors que quelques années suffisent à bouleverser la qualité des aciers présents sur les marchés), la rémunération des salariés... et donc leur apport à la...
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