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Les amendements de Christian Bataille pour ce dossier

9 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le 17 février dernier, les députés SRC de la commission des affaires étrangères avaient, par la voix de François Loncle, souhaité un examen en séance publique de quatre accords relatifs à la gestion des flux migratoires et au co-développement. Ces accords, inscrits à not...

 « Le problème de l'Afrique », poursuivait Nicolas Sarkozy, « c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance. » Cette accumulation de perles, dont je pourrais continuer l'énumération, serait amusante

si elle ne provenait de celui qui a la responsabilité exécutive de la France, même si l'on invoque aujourd'hui l'inexpérience d'alors. En fait que pouvait-on espérer d'un Président qui, cultivant la nostalgie du paradis perdu de l'enfance jusqu'à aller à Eurodisney (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), veut ignorer la pesanteur de l'his...

Le fil conducteur des accords soumis aux suffrages de la représentation nationale ce matin s'exprime à travers ce prisme. Mépris de l'Afrique, préférence nationale, effacement de la coopération, mise en place d'un ministère de l'identité nationale chargé de faire du chiffre et d'expulser au minimum 27 000 personnes par an, ont constitué le cadr...

Dès le mois de mai 2007, le président Bongo avait été reçu à l'Élysée et, en juillet de la même année, le Président de la République française avait rendu la politesse à son homologue gabonais. De Libreville, le Président français avait reconnu, dans un entretien accordé au quotidien L'Union le 27 juillet 2007, que le Gabon permettait de montre...

Le groupe socialiste, je le répète, votera contre l'adoption de ces traités inégaux ; il souhaite en outre tirer la sonnette d'alarme et inviter à la réflexion, tant qu'il en est encore temps.

Le Mali refuse avec raison de signer les termes de l'accord que la France veut lui imposer ; d'autres pays feront de même.

Je vous ai entendu, monsieur le président. Des puissances émergentes ont déjà contesté les éléments d'un débat que la France, longtemps soucieuse de concertation et de dialogue, est en train d'oublier. La presse, d'ailleurs, reste silencieuse sur la lettre ouverte adressée l'an dernier par les gouvernements d'Amérique latine, lettre dont je vo...

elle nous remet dans une perspective de longue durée, celle de l'histoire des peuples et de leur circulation, perspective qui aurait dû être le fondement de notre politique. Pour toutes ces raisons, nous voterons contre les propositions qui nous sont soumises ce matin. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)