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Interventions en commissions de Catherine Lemorton


746 interventions trouvées.

Quand vous définissez l'ONDAM de l'année à venir, avez-vous tous les éléments pour chiffrer en fonction des nouveaux médicaments de ville qui vont arriver sur le marché, qu'il s'agisse des molécules qui vont tomber dans le domaine public ou des nouvelles molécules promues par les laboratoires ?

Quel est votre avis sur l'incidence du mode de rémunération à l'acte des médecins libéraux de ville en France ? Y a-t-il un lien entre ce paiement à l'acte et la surconsommation de médicaments dans notre pays ? Une charte de la visite médicale a été signée, mais plus de 60 % des médecins généralistes libéraux n'en ont jamais eu connaissance. I...

Y a-t-il un comparatif, entre les pays européens notamment, de la pénétration d'un nouveau médicament en fonction de l'investissement fait sur la visite médiale ?

Je vous poserai une dernière question sur le thème de l'égalité d'accès aux soins et aux médicaments, à laquelle vous avez déclaré être vigilant. Les premiers déremboursements concernaient des vitamines, des tonifiants et des revitalisants, alors qu'ils portent maintenant sur des médicaments qui ont leur efficacité, comme la pseudoephedrine. O...

Quand il apparaît qu'il y a un contournement de générique, comme cela s'est produit pour un médicament de la classe thérapeutique des anti-ulcéreux, comment se fait-il, alors que le service médical rendu (SMR) n'est pas supérieur, qu'il obtienne un prix plus important ?

Je rejoins M. Jean-Marie Rolland et sa remarque sur les délégués de l'assurance maladie. Il y a un an et demi, ils avaient été désignés pour surveiller une des classes de statines, le Crestor, un des médicaments beaucoup plus cher

Vous avez sans doute raison. Le risque était que les médecins aillent immédiatement au plus fort dosage, qui était évidemment plus cher. Et les DAM avaient pour mission de faire de l'information auprès des médecins.

Nous avions beaucoup d'autres questions que nous allons vous adresser. Merci beaucoup. La Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale a enfin procédé à l'audition de M. Jean-Martin Cohen Solal, directeur général adjoint de la Fédération nationale de la mutualité française, Mme Laure Lechertier, responsabl...

Merci d'avoir répondu à notre invitation. Pensez-vous que l'admission des médicaments au remboursement est suffisamment sélective ? De votre point de vue, la franchise de 50 centimes sur le prix des médicaments aura-t-elle un impact positif sur le volume de produits consommés ? Risque-t-elle de créer une inégalité dans l'accès aux soins ?

Elle ne répond pas non plus aux problèmes d'excès de consommation de médicaments et de mauvais encadrement de la prescription. Une telle mesure ne s'inscrit pas dans une vision de la politique de maîtrise des dépenses de médicaments. Nous constatons que celle-ci est aujourd'hui quasiment inexistante. Nous constatons également une disparité au ...

L'objectif des franchises, auxquelles je suis opposée, est tout de même de réduire la consommation de médicaments, dès lors qu'ils sont pris en charge par l'assurance maladie. Cependant, on remarque que, dès lors qu'ils ne sont plus remboursés, on en facilite l'accès. Pourtant, ainsi que Mme Roselyne Bachelot, ministre de la santé, de la jeunes...

L'analyse que je vais développer pour le déremboursement des veinotoniques vaut pour les déremboursements d'autres classes. On sait que le déremboursement des veinotoniques s'est traduit par un transfert sur la contention, qui est dans la classe des dispositifs et non des médicaments. Je ne le regrette pas, car la contention est bien plus effic...

On sait que des médecins travaillent dans les centres de soins de la mutualité. Comment est assurée leur formation continue ? Est-elle différente de celle des médecins libéraux, seuls dans leur campagne ou dans leur cabinet et qui ont du mal à s'informer ? Les médecins de la mutualité ont-ils d'autres comportements lorsqu'ils font des prescript...

Il faut rappeler l'historique des marges arrière et la volonté de favoriser la pénétration des génériques. Certes, il convient de revenir sur les marges arrière qui ont forcément une incidence sur le prix des génériques, mais cela doit se faire obligatoirement avec la prescription en DCI.

Comment expliquez-vous que le comité d'alerte se soit manifesté aussi tardivement alors que le seuil de déclenchement fixé à 0,75 % de dépassement de l'ONDAM objectif national de dépenses d'assurances maladie avait été largement atteint ?

Vous avez observé lors de votre audition par la commission des affaires culturelles, familiales et sociales que l'on était passé de 5,4 à 9 visites par an chez le médecin, pouvez-vous préciser sur quelle durée ?

Pensez-vous qu'en obligeant, dans le cadre du parcours de soins, à passer devant le médecin traitant avant de se rendre chez un spécialiste, la réforme de 2004 a entraîné une augmentation du nombre des visites ? Certains syndicats de médecins ont dit à ce propos qu'il ne fallait plus parler de « médecins traitants » mais de « médecins sous-trai...

Pensez-vous que le mode de rémunération actuel des médecins par le paiement à l'acte a des effets sur la prescription excessive de médicaments ? Considérez-vous par ailleurs que la place que prennent les visiteurs médicaux dans l'information des médecins a une influence sur les prescriptions hors répertoire ?