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Jean-Jacques Guillet
Question N° 119826 au Ministère de la Culture


Question soumise le 18 octobre 2011

M. Jean-Jacques Guillet attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur l'émoi suscité par la programmation prochaine de la pièce espagnole "Golgota picnic" à Toulouse puis à Paris. En effet, après le « Piss Christ » de très nombreux chrétiens s'estiment humiliés dans leur foi et indignés par cette programmation qui se veut provocante. Si le ministère de la culture et de la communication, attaché à la liberté de création des artistes, ne peut intervenir dans les choix dit « artistiques », il peut cependant s'assurer de l'origine de leur financement par des « partenaires institutionnels ». Il lui demande de lui faire connaître quels sont les financements ayant contribué à la mise en oeuvre de cette pièce.

Réponse émise le 7 février 2012

Il convient de préciser que le spectacle « Gólgota picnic », qui sera présenté au Théâtre du Rond-Point du 8 au 17 décembre 2011, est une production du « Centro Dramatico Nacional » de Madrid, du Théâtre Garonne à Toulouse et du Festival d'Automne à Paris. Le Festival d'Automne et le Théâtre Garonne sont cofinancés par le ministère de la Culture et de la Communication, en partenariat avec les collectivités territoriales. Le Théâtre du Rond-Point, dont les charges de fonctionnement sont cofinancées par la ville de Paris et le ministère de la Culture et de la Communication, accueille ce spectacle en co réalisation avec le Festival d'Automne. Le ministère de la Culture et de la Communication, ainsi que les collectivités publiques partenaires, confient une responsabilité artistique aux directeurs de ces institutions à partir d'un projet pour lequel ils sont recrutés. Ils élaborent une programmation pour composer une saison culturelle soumise en conseil d'administration, où l’État est représenté. Le conseil d'administration ne se prononce que sur la cohérence de la programmation avec le projet et sur les éléments financiers garantissant sa faisabilité. L'appréciation sur l'opportunité de coproduire ou accueillir un spectacle ne se fonde que sur les restrictions à la liberté d'expression fixées par la loi (incitation à la haine raciale et aux crimes, etc.) auxquelles contreviendrait un spectacle.

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