Michel Hunault
Question N° 102700 au Ministère de l'Écologie
Question soumise le 15 mars 2011
M. Michel Hunault interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement en ce début d'année 2011, et dans le prolongement des engagements du Président de la République, sur l'importance de la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux. Dans un souci d'aménagement du territoire, et au regard du projet de la plateforme aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes, il lui demande si elle peut s'engager à assurer la pérennité de cette ligne, préciser la nature et le montant des travaux de modernisation, préciser les sommes engagées par Réseau ferré de France, dans le cadre d'un plan de rénovation pluriannuel des voies ferrées, condition première pour diminuer le temps des transports excessivement long (4 heures 20) entre Nantes et Bordeaux.
Réponse émise le 13 mars 2012
La ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux est une ligne importante pour la façade atlantique, support de nombreux services ferroviaires à vocation régionale ou interrégionale. Pour un jour de semaine, la ligne Nantes-Bordeaux est parcourue par trois allers-retours de trains d'équilibre du territoire (TET), complétés par un aller-retour La Rochelle-Bordeaux, intégrés dans la convention pour l'exploitation des TET Réseau ferré de France consacre actuellement plus de 16 millions d'euros par an à l'entretien courant de cette ligne, et cette somme sera amenée à augmenter en raison notamment de travaux d'entretien des ouvrages d'art. Par ailleurs, sur la période 2009-2015, plus de 90 M€ ont été et seront investis pour la régénération de la ligne, permettant la remise à neuf de plus de 110 km de voie. Ces travaux sont indispensables à la pérennité de la ligne et par conséquent, à celle d'une desserte ferroviaire de qualité. Enfin, depuis 2000, les différents contrats entre la Région et I'Etat ont permis la réalisation d'opérations d'envergure sur cette ligne, telles que l'électrification de Nantes - La-Roche-sur-Yon, la réalisation d'une première phase de travaux visant à la suppression du bouchon ferroviaire de Bordeaux, et l'engagement des études de la deuxième phase-en vue de sa réalisation dans le cadre de l'opération de la LGV Tours-Bordeaux.
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