Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Pierre Gosnat pour ce dossier

7 interventions trouvées.

Noël Mamère a bien résumé la situation. Je ne sais s'il faut renvoyer le texte en commission mais je soutiens sa proposition. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Je vous trouve bien nerveux en ce moment, mes chers collègues ! On ne peut pas accepter ce projet de loi pour au moins deux raisons. Vous cherchez depuis un an à faire passer ce texte avec acharnement tout en clamant qu'on ne doit y voir aucune stigmatisation vis-à-vis de nos compatriotes musulmans. Mais cela a bien été rappelé par Noël Mam...

En réalité, vous le savez bien : vous êtes englués dans un marasme politique extraordinaire et ce texte est un écran de fumée pour faire oublier tout cela. (« Rien à voir ! » sur les bancs du groupe UMP.)

La deuxième raison est fondamentale : au bout du compte, qui seront les victimes ? Ce seront les femmes elles-mêmes. Ainsi, on aurait pu faire passer des mesures lors de la discussion sur

Faites donc la police parmi nos collègues de droite, monsieur le président ! On aurait pu légiférer, disais-je, dans le cadre du texte sur les violences faites aux femmes. Il y avait alors la possibilité de le faire sans stigmatiser une catégorie de la population. En conclusion, je voterai cette motion de renvoi en commission.

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, au nom des députés communistes, républicains et du Parti de gauche, je tiens à exprimer solennellement notre refus de participer au débat et au vote sur ce projet de loi et je m'en explique. Mon intervention fera d'ailleurs écho à celle prononcée ici par mon collègue Alain Bocqu...

La politique échoue quand le seul horizon possible pour certaines et certains de nos concitoyens est celui de l'intégrisme, notamment religieux. Il revient donc à l'État et à la nation tout entière de créer les conditions de leur émancipation. Or, tel n'est pas le cas dans ce texte. Pour toutes ces raisons, nous ne participerons ni à la discus...