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Interventions sur "changement climatique" d'Yves Cochet


3 interventions trouvées.

...é de réagir avec des critères, des valeurs et des outils intellectuels tout à fait nouveaux. Il me paraît donc vain de prétendre que l'on va retrouver le chemin de la croissance. Nous en avons certes profité depuis soixante ans, mais elle ne cesse de décroître. Il faut à présent s'adapter. Au lendemain de la convention de Rio, le protocole de Kyoto prévoyait deux politiques pour lutter contre le changement climatique. L'une prévoyait la réduction de l'émission des gaz à effet de serre ; l'autre, une adaptation. La première, en effet, ne suffisait pas : il était déjà trop tard pour penser qu'on pourrait éviter un grand choc climatique. Il en va de même pour ce que j'ai nommé la déplétion : il est trop tard pour croire qu'on évitera une vraie récession. Je le regrette, mais c'est par un aveuglement intellectuel...

Je me rallierais volontiers à l'amendement de M. Le Déaut et des membres du groupe socialiste s'ils acceptaient un sous-amendement, qui consiste en un petit ajout. En effet, dire que le changement climatique constitue « le » défi majeur du XXIe siècle, cela implique une sorte d'unicité. Pour ne pas être hémiplégique, je propose d'ajouter les mots : « la déplétion des matières premières ». Ainsi, nous insérerions, avant l'alinéa 1, la phrase suivante : « Le changement climatique et la déplétion des matières premières constituent le défi majeur du XXIe siècle ». Pourquoi ? On peut très bien lutter co...

...moins deux externalités : le climat et la biodiversité. Comment calculer ces coûts ? Je ne vais pas vous refaire le coup de l'empreinte, puisque cette question est hélas reportée Mais certaines personnalités éminentes ont tenté de faire ce calcul ; vous connaissez par exemple le rapport Stern, qui, il y a deux ans et demi, s'est proposé d'évaluer le coût éventuel de l'absence d'action contre le changement climatique. Eh bien, sa conclusion est qu'agir maintenant contre le changement climatique est bien moins coûteux que de ne rien faire, car, à long terme, l'inaction entraînera des coûts très élevés. Et l'on ne peut pas reprocher à cet ancien économiste en chef de la Banque mondiale et conseiller du gouvernement britannique de ne pas savoir calculer Il serait donc intéressant d'utiliser les outils qu'il a m...