Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "scolaire" d'Yvan Lachaud


20 interventions trouvées.

Ce n'est pas le cas de notre démocratie. Il est normal que nous demandions à ceux qui sont responsables de l'éducation de leurs enfants, de l'assumer. Ce n'est pas à l'école de le faire. On demande beaucoup trop à l'école. Vous dites : « Nous sommes reconnaissants aux enseignants ». C'est nous qui le sommes. Parce que ce n'est pas à eux de gérer l'absentéisme scolaire. On doit les aider à avoir les élèves en classe, à avoir des familles qui suivent l'éducation de leurs enfants. Par conséquent, nous allons dans le sens des enseignants. C'est du respect que nous avons pour eux. Ces deux arguments sont donc surprenants de votre part, monsieur Durand. C'est que vous êtes gêné par cette proposition de loi, que nous soutiendrons. Et nous rejetterons votre motion de...

...'ailleurs préciser que c'est l'instruction, et non la scolarisation, qui est obligatoire. Cette école gratuite, obligatoire et laïque a permis une scolarisation quasi complète donc l'alphabétisation des enfants français, s'inscrivant ainsi dans le projet des Lumières, d'émancipation du peuple souverain et de démocratisation du pays. Au Nouveau Centre, nous en sommes convaincus, l'absentéisme scolaire n'est pas le mal, mais le symptôme. Il est souvent un révélateur, parfois le révélateur d'une souffrance. On ne peut pas le réduire à la délinquance. Un élève ne décroche pas de l'école de manière soudaine, et il est important de mieux prendre en compte tous les signaux d'alerte qui précèdent l'absentéisme proprement dit et qui touchent à la famille de l'élève, à son environnement social. L'abse...

...te de repères que l'école prend une importance particulière parce qu'elle est le lieu de l'apprentissage, du savoir et de la citoyenneté républicaine mais aussi parce que, quoi qu'on en dise, le diplôme reste la seule clé permettant d'accéder à un emploi durable. Dans son projet de loi de finances pour 2010, le Gouvernement a fait le choix d'accorder près de 61 milliards d'euros à l'enseignement scolaire. L'augmentation de 1,6 % par rapport à l'année dernière est le signe de la priorité qu'il donne à l'école, aux enseignants et aux élèves. Les députés du Nouveau Centre vous apportent leur soutien monsieur le ministre, pour mener à bien une politique scolaire ayant pour objectifs la réussite, l'efficacité et la justice sociale. Il s'agit de diviser par trois le nombre d'élèves qui ont été signalé...

Ces établissements sont de plus en plus victimes de leur succès et ne peuvent plus répondre à la demande croissante des parents. Le rapport de 80 % contre 20 % est aujourd'hui dépassé, eu égard à la mission de service public assumée par l'enseignement privé sous contrat. Il faut revoir ce ratio et je suis convaincu que cela peut se faire sans pour autant rallumer la guerre scolaire.

Pour toutes ces raisons, le groupe Nouveau Centre votera ce budget, parce que l'école porte un espoir, celui des millions de Français qui voient dans l'éducation de leurs enfants le meilleur investissement de la nation. Elle porte aussi une ambition, celle de refaire de notre système scolaire la référence et le modèle qu'il n'aurait jamais dû cesser d'incarner pour l'Europe. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.)

... ont changé, d'autre part il faut prendre en compte celles et ceux qui ont désormais accès à ce niveau d'enseignement, évolution rendue possible par le développement des voies professionnelle et technologique. Le taux de redoublement en seconde est important : il a un coût financier mais aussi psychologique, car il peut contribuer à « fabriquer » des adolescents délinquants, en situation d'échec scolaire. L'objectif doit clairement être de veiller à ne laisser personne au bord du chemin. Dans ce sens, je tiens à féliciter le rapporteur pour ses propositions et notamment celle concernant la possibilité de rattrapage pendant l'été, qui est une proposition intéressante et originale. L'accompagnement dans les lycées est nécessaire comme cela a été fait pour les collèges. Concernant la sélection et ...

...t a changé, mais un ensemble d'invariants demeure. D'où la question qui se pose à chaque rentrée et à laquelle tente de répondre chaque construction budgétaire : comment faire évoluer le système pour l'adapter aux réalités des élèves ? Dans un budget contraint par la nécessité de ne pas alourdir la charge de la dette et de donner la priorité aux secteurs qui assurent notre avenir, l'enseignement scolaire est bien servi, avec un montant de 1,25 milliard d'euros, en augmentation de 1,6 %. Les grandes orientations vont dans le bon sens, qui réussissent à concilier les objectifs d'une meilleure réussite scolaire des élèves, de la garantie des conditions de travail des enseignants et de tout le personnel de l'éducation nationale, de l'adaptation de notre système scolaire à un monde qui change, tout e...

Mais peut-on affirmer que la qualité du système en a été améliorée ? Non. Le taux de sorties du système scolaire sans échec a-t-il diminué ? Non. Le nombre d'élèves entrant en sixième sans savoir lire et écrire a-t-il reculé ? Je ne le pense pas.

...it le faire, c'est-à-dire dans l'enseignement primaire, et de mieux les utiliser là où existent des marges de manoeuvre, c'est-à-dire dans le secondaire. Je formulerai pour finir quelques propositions au nom de notre groupe. Il est essentiel de garantir à chaque élève, avant l'entrée en sixième, la maîtrise d'un ensemble de connaissances et d'aptitudes qui lui permettront d'accéder à la réussite scolaire et professionnelle. C'est un souci que nous partageons tous, car, dans ce domaine, l'étendue des dégâts est importante. L'objectif de l'école devrait être de diviser par deux l'échec scolaire et de multiplier par deux sa réussite, mais il paraît bien difficile à atteindre. Une autre priorité est d'améliorer l'orientation et de valoriser l'enseignement professionnel et technologique. L'enseigneme...

Un mot sur l'organisation des préavis de grève : il me semble que les dispositions du texte renforcent la spécificité de la grève des enseignants, lesquels n'auront pas à subir la colère des parents d'élèves dont les enfants ne pourront pas être accueillis dans les établissements scolaires. L'amendement n° 39 propose que, dès lors qu'un parallélisme des formes s'établit entre l'enseignement public et l'enseignement privé sous contrat, une négociation entre l'État et les syndicats doive être organisée pour qu'une grève soit possible.

... ministre, mes chers collègues, s'il y a des sujets qui, dans cet hémicycle, donnent souvent lieu à des prises de position politiques et à des instrumentalisations plus ou moins démagogiques, l'école est bien de ceux-là, et nous venons d'en avoir une démonstration éclatante. Sur ce projet de loi instituant un droit d'accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire, que n'avons-nous pas entendu ! Le Gouvernement et les parlementaires, dont nous sommes, qui soutiennent ce texte ont été tour à tour accusés de porter atteinte au droit de grève ou de vouloir mettre à bas le système scolaire de notre pays, et le ministre vient même d'être victime d'attaques personnelles. Je voudrais rétablir la vérité, en revenant à la lettre et à l'impartialité des textes. Ce...

les enseignants, mais aussi les élèves et leurs parents. Mesurons bien cet enjeu. Un critère doit nous guider dans notre appréciation du budget de la mission « Enseignement scolaire » : est-il en mesure de garantir à nos enfants une formation de qualité, adaptée aux besoins de notre pays ? Je ne m'étendrai pas sur les chiffres, d'autres l'ont déjà fait, et bien mieux que moi. Je voudrais plutôt exposer devant vous notre analyse et nos propositions en tant que centristes de la majorité animés par un esprit de soutien et d'encouragement à votre action, monsieur le ministre. ...

...rtains d'entre nous sont même convaincus qu'il faut accompagner la croissance des effectifs dans ces établissements. Le rapport 80 % - 20 %, qui n'est inscrit dans aucun texte de loi, est aujourd'hui largement dépassé : eu égard à la mission de service public assumée par l'enseignement privé sous contrat, il faut revoir ce ratio, sans pour autant prendre le risque de ranimer une quelconque guerre scolaire, nous en sommes tous convaincus. J'insisterai sur un autre sujet qui me tient à coeur : la scolarisation des enfants handicapés. Je me félicite que le Président de la République ait réaffirmé sa volonté de voir tous les élèves fréquenter les mêmes écoles. Il ne faut toutefois pas sous-estimer le problème des auxiliaires de vie scolaire : accompagner des enfants et des adultes handicapés réclame ...

Nous sommes là pour dire la vérité ! Sans pour autant être favorable aux emplois aidés en masse dans ce pays, je souhaite que l'on se penche sur cette question, parce que leur suppression risquerait de poser des problèmes dans les établissements scolaires.

permettant des tarifs préférentiels pour les voyages scolaires. En conclusion, je vous invite à méditer ces mots, non de Confucius, mais du philosophe Henri Pena-Ruiz : « La liberté de conscience est fondée sur l'autonomie de jugement grâce à l'école de la République, la seule école vraiment libre, car elle s'ouvre gratuitement à tous les enfants du peuple et n'a d'autre souci que de libérer les consciences humaines grâce à une culture universelle. »

Ne doutant pas que vous souscrivez à ces sages propos, et convaincu que l'éducation reçoit du Gouvernement l'attention que mérite cet enjeu essentiel pour l'avenir de nos enfants, le groupe Nouveau centre votera le budget de la mission « Enseignement scolaire ». (Applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre et du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Je suis moi aussi tout à fait favorable à cet amendement. Mais puisque nous parlons des auxiliaires de vie scolaire, je voudrais profiter de cette occasion pour interroger M. le ministre au sujet, non des AVSi, mais des AVSco, c'est-à-dire les AVS mis à disposition des classes, en particulier les CLIS, les classes d'intégration scolaire, et les UPI, les unités pédagogiques d'intégration. Un problème se pose pour les établissements d'enseignement privés sous contrat, qui n'ont pas le droit de recruter des AVSc...

Les élèves de province sont très défavorisés par rapport aux Franciliens pour les manifestations culturelles impliquant des déplacements. En effet, les tarifs pratiqués par la SNCF pour les groupes scolaires sont exorbitants. Il convient de tout mettre en oeuvre pour qu'ils soient nettement revus à la baisse. Ainsi, pour un voyage scolaire à Verdun site intéressant en fin de cursus au collège ou à Paris, à l'Assemblée nationale par exemple, les élèves scolarisés dans le Gard doivent débourser pas moins de 100 euros, uniquement pour le transport aller-retour. Une telle somme n'est plus à la porté...

Au cours de la précédente législature, nous avions encouragé les proviseurs et les principaux à prendre des jeunes en contrat aidé dans les établissements scolaires. Aujourd'hui, pour des raisons que l'on peut comprendre, la décision a été prise de ralentir ces recrutements. Je ne suis pas nécessairement favorable au maintien de contrats aidés ad vitam æternam, puisque leur objectif est d'offrir un accès à l'emploi à des jeunes. En revanche, je souhaiterais que l'on puisse en conserver un nombre plus important dans les établissements, car ils répondent à de...

Je souhaite que l'on se mobilise et que le Gouvernement réfléchisse rapidement sur ce point, avant que la grogne ne soit trop importante dans les établissements scolaires, ce que je comprendrais parfaitement. Je retire mon amendement, compte tenu des précisions apportées par M. le ministre.