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Interventions sur "réacteur" de Serge Poignant


7 interventions trouvées.

...en qu'il ne devrait pas abandonner à une autorité indépendante. ». Cela me conduit à vous poser plusieurs questions : que pensez-vous de ces propos ? Comment jugez-vous le niveau de sûreté des installations françaises au regard de vos propres critères ? Les normes imposées par l'ASN défavorisent-elles la filière française dans un contexte de compétition internationale ? Avez-vous un avis sur les réacteurs installés dans les pays étrangers ? Le réacteur que les Coréens ont vendu aux Émirats arabes unis aurait-il répondu à vos critères de sûreté ? Enfin, quels travaux menez-vous au sein des associations internationales des responsables d'autorités de sûreté nucléaire ? Peut-on espérer une harmonisation internationale des règles en la matière ?

J'ai le plaisir d'accueillir M. Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) organisme dont la réputation n'est plus à faire pour cette cinquième audition consacrée à l'avenir de la filière nucléaire française. Les efforts du CEA en matière de recherche sur le nucléaire portent sur le développement de réacteurs à neutrons rapides (RNR) de quatrième génération : favorablement impressionnée par les promesses que ces derniers laissent entrevoir, la commission de l'emprunt national vous a attribué 650 millions d'euros pour mener à bien d'ici 2020 le projet de démonstrateur industriel ASTRID, qui sera installé à Marcoule. La Commission des affaires économiques est quant à elle très intéressée par un état d...

Je vous remercie pour cette intéressante audition. Je pense même que nos collègues seraient heureux de disposer d'un document récapitulatif, notamment sur les troisième et quatrième générations de réacteurs et sur les combustibles.

... en termes de capacités de production. Comment expliquez-vous ce paradoxe et quel est, selon vous, l'avenir de votre groupe dans la filière nucléaire ? Lors de son audition, Mme Lauvergeon, présidente du directoire d'AREVA, nous a fait part de son interprétation de l'échec de l'appel d'offres d'Abou Dabi. Quelle est la vôtre ? Disposiez-vous des capacités techniques suffisantes pour exploiter le réacteur que vous auriez souhaité vendre ? Quels sont les éléments qui ont prévalu dans la décision de vous retirer du projet d'EPR à Penly ? Maintenez-vous votre proposition de construire un réacteur ATMEA dans la vallée du Rhône, en collaboration avec AREVA et Mitsubishi ? Enfin, quelle est votre stratégie nucléaire à l'international ?

...ets nucléaires, êtes-vous plutôt d'accord avec AREVA, selon laquelle 96 % du combustible est réutilisé, ou avec le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire, qui ramène ce pourcentage en dessous de 20 % ? En d'autres termes, l'uranium et le plutonium retraités sont-ils valorisables, ou bien en attente de valorisation ? Devrons-nous attendre la mise en service des réacteurs de quatrième génération pour pouvoir utiliser ces déchets ? Qu'apportent les EPR sur ce point ? S'agissant de la gestion des déchets nucléaires à proprement parler, quel est l'état d'avancement du projet de centre de stockage profond destiné à accueillir les déchets moyenne activité vie longue et haute activité vie longue autrement dit les déchets de retraitement et les déchets ultimes ? Le r...

... ? Les montants levés vous paraissent-ils suffisants pour assurer les investissements du groupe ? Sera-t-il nécessaire, selon vous, de procéder à une seconde augmentation de capital ? Par ailleurs, considérez-vous que « l'équipe de France » du nucléaire est pertinente, ou préféreriez-vous avoir toute latitude pour négocier avec d'autres groupes ? S'agissant de la diversification de la gamme des réacteurs proposés par AREVA, quand les différents EPR en chantier seront-ils en fonctionnement ? Quand les autres réacteurs, ATMEA1 et KERENA, respectivement réalisés en partenariat avec Mitsubishi et E.ON, seront-ils commercialisés ?

... bien de réduire les émissions de CO2. Il faut donc insister sur ce point. La France n'a pas remporté l'appel d'offres d'Abu Dhabi, et de loin, le coût de son produit étant très largement supérieur à celui du concurrent retenu. Le coût final dépend certes des coûts de construction et de financement, mais aussi des normes de sécurité. Or, les règles ne sont pas partout les mêmes dans le monde. Le réacteur coréen finalement choisi par Abu Dhabi n'est-il pas moins sûr ? On dénombre aujourd'hui un peu plus de 400 réacteurs dans le monde, pour une capacité de 370-380 GWh et il est possible que d'ici à 2030, on en construise autant, au moins en capacité. Pourtant ces dix dernières années, il n'y a eu qu'une trentaine ou une quarantaine de GWh d'origine nucléaire supplémentaires. Pensez-vous donc que l...