Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "sondage" de Roland Muzeau


3 interventions trouvées.

...e bien entendu, par le Président de la République. Cette nouvelle institution protéiforme a vocation à absorber un certain nombre d'autorités indépendantes, qui ne le seront donc plus ! La protection des libertés y perdra, on le voit déjà avec la décision autoritaire de faire disparaître la CNDS et la Défenseure des enfants. Ce budget est également marqué par les révélations à répétition sur les sondages présidentiels, parfois sans rapport avec l'intérêt général, et habilement distillés dans une certaine presse pour conditionner l'opinion. Ces dépenses étaient jusqu'à présent réglées discrètement par l'Élysée mais, par crainte du scandale, la Présidence de la République aurait transféré une partie des dépenses vers les crédits du service d'information du Gouvernement, qui a vu gonfler ses dotati...

La commission n'a pas examiné cet amendement, qui tend à diminuer d'un million d'euros les seuls moyens de fonctionnement du service d'information du Gouvernement, compte tenu notamment du manque d'éléments d'information sur l'utilisation de ces crédits en matière de sondages. Pour 2010, il est prévu, au titre du SIG, 105 équivalents temps plein travaillé, représentant 6,05 millions d'euros. Les moyens de fonctionnement prévus sont de 21,9 millions d'euros, à comparer aux 21,27 millions d'euros effectivement ouverts en 2009, soit une augmentation de 3 %. On peut s'étonner que le Gouvernement augmente sans cesse les moyens du SIG, dont l'activité n'est que faiblemen...

..., nous sommes au regret de constater que, pour la troisième année consécutive, « l'augmentation du rythme des déplacements n'a pas vocation à se réduire », amenant ces dépenses à 21,2 millions d'euros, soit près d'un cinquième du budget de l'Élysée, qui décidément, de frais somptuaires en luxueux déplacements, ne connaît pas la crise ! Par ailleurs, la pratique douteuse de l'Élysée en matière de sondages, récemment mise au grand jour, est indigne des principes républicains. Nous sommes bien loin de l'« État irréprochable » que prétendait incarner le candidat Sarkozy. Et que dire des dépenses de personnel ? Derrière une baisse des charges prévisionnelle due à une réduction du nombre de postes bien plus modeste cependant que celles demandées à certaines administrations se cache depuis deux an...