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Interventions sur "section" de René Dosière


3 interventions trouvées.

... invraisemblable du point de vue occidental n'est peut-être pas tout à fait perçu de la même manière du point de vue océanien. Je vous rappelle, madame la ministre, que les socialistes se sont élevés contre le mode de scrutin de 2007, et Bruno le Roux a été à l'époque à l'initiative d'une proposition de loi pour un mode de scrutin alternatif : nous proposions une circonscription unique, avec des sections, une majorité et une prime majoritaire calculées dans le cadre de cette circonscription et, bien sûr, des élus pour chaque section On nous a dit : « Ce n'est pas possible, ce n'est pas sérieux. » Je vous renvoie à notre texte, et je constate qu'aujourd'hui, c'est pratiquement le même que l'on nous propose, après une lecture au Sénat. Nous ne pouvons donc qu'être d'accord avec ce texte, mais nou...

...isent. Le scrutin unique peut aboutir à ce que ne soient pas toujours élus dans telle ou telle île des candidats qui y résident. Cette crainte des îliens est peut-être injustifiée, monsieur le rapporteur, dans la mesure où les domiciliations sont effectivement relativement aisées. Je pense, tout de même, que cette condition peut rassurer les Polynésiens et que seront, ainsi, élus dans chacune des sections des personnes qui y résident habituellement. S'agissant de la constitutionnalité, il revient, bien entendu, au Constitutionnel de se prononcer. Le rapport de notre collègue sénateur Cointat montre que la particularité est tout à fait spécifique à la Polynésie. Je rappelle, non pas à vous, monsieur le président, qui connaissez cela par coeur, que les sections sont aussi éloignées les unes des au...

...ste, tout aussi baroque, celle des 600 membres du cabinet de l'ancien président de la Polynésie française, Gaston Flosse, parmi lesquels on trouvait des piroguiers, des sportifs, des journalistes, des chanteurs, des Miss Tahiti , autant de personnes qui n'avaient rien à voir avec la politique mais pour qui la nomination au cabinet constituait une récompense. La même chose se passait hier dans les sections du Conseil économique et social, aujourd'hui du Conseil économique, social et environnemental. Il n'en serait plus de même demain si cet amendement était adopté ! J'indique que ces membres de section perçoivent, il me semble, une rémunération de quelque 1 500 par mois. Leur suppression, outre qu'elle mettrait un terme à un scandale, procurerait une économie non négligeable.