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Interventions sur "bioéthique" de Philippe Gosselin


4 interventions trouvées.

...des visions différentes de la famille, de la société et des conséquences qui en découlent. Nous parlons d'un sujet éminemment sensible, intime, où l'expérience et les convictions personnelles comptent aussi ; et elles sont diverses, à l'image des bancs de notre assemblée et de l'expérience de chacun. Il y eut parfois des dérapages, des propos péremptoires. Pourquoi ne pas reconnaître que, sur la bioéthique, le doute est possible, permis ? Pourquoi refuser le dialogue singulier avec soi-même ? Dans ces domaines si particuliers, la prudence est une vertu, et il me semble nécessaire de légiférer la main tremblante, comme d'autres l'avaient fait avant nous. Qui serions-nous pour être aussi sûrs de détenir la vérité ? Je doute encore sur certains sujets, comme certains de mes collègues, un grand nombre ...

Alors que s'ouvrent nos débats sur la révision des lois de bioéthique, l'actualité nous rattrape, avec l'annonce, hier, de la naissance du premier « bébé médicament ». On peut l'appeler « du double espoir » pour faire un petit plus spécialiste ; il n'en demeure pas moins que cela soulève un certain nombre de vraies questions. Ce sont encore, il y a une dizaine de jours et, aujourd'hui, par le biais d'amendements que nous examinerons tout à l'heure, les débats sur l...

Dans le domaine de la bioéthique, plus que dans d'autres sans doute, nous savons qu'il existe un effet de cliquet. La porte entrouverte ne se referme jamais ! Alors, soyons prudents avant d'ouvrir cette porte ! Montesquieu lui-même le disait fort bien, et cela a été en partie repris par Sieyès : s'il est parfois nécessaire de changer la loi, il n'y faut toucher que d'une main tremblante. Et sur ce point, il est prudent d'avoir l...

C'est la liberté : nous sommes dans un État démocratique. Je revendique cependant le droit pour le législateur de fixer un modèle de ce qu'il pense être l'idéal. Le législateur n'a pas à habiller de juridisme toute situation de fait. La bioéthique doit être citoyenne. Le débat doit, bien sûr, exister. Les états généraux ont, du reste, été un succès. Nos concitoyens ont été très intéressés et ont été associés, mais c'est à la représentation nationale qu'il revient, me semble-t-il, d'avoir le dernier mot.