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Interventions sur "médecin" de Marc Bernier


34 interventions trouvées.

Auteur, avec mon collègue Gérard Gaudron et pour le compte de la commission des Affaires culturelles et de l'éducation, d'un rapport pour avis sur la médecine scolaire, je me réjouis que la première contribution de la Cour des comptes aux travaux du CEC porte sur ce thème. Nous avions bien mesuré l'importance du problème que pose le manque d'attractivité de la médecine scolaire il faut d'ailleurs espérer que la médiatisation dont cette réunion fait l'objet permettra de trouver des solutions. Le nombre de postes non pourvus traduit bien ce manque d'...

... démontrait que des freins à l'installation dans les zones dites pléthoriques devaient être apportés. Nous savons tous, en effet, que les mesures incitatives ne sont pas efficaces. Le contrat santé-solidarité constituait une première étape, bien timide, vers les mesures désincitatives demandées. Or il nous faudrait reculer à nouveau ! Mes chers collègues, qui sommes-nous censés représenter : les médecins ou l'ensemble de nos concitoyens, qui sont tous des patients potentiels ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Pour quoi nous battons-nous : pour la défense d'une prétendue liberté des médecins ou pour un égal accès aux soins de tous sur l'ensemble du territoire ? On ne peut continuer ainsi, en laissant s'installer impunément les médecins dans les zones pléthoriques. Il convient de t...

Monsieur le ministre, vous avez indiqué à la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, le 5 octobre dernier, que vous aviez installé un groupe de travail sur les missions et les carrières des médecins scolaires. Nous vous suggérons que celui-ci se penche aussi sur la situation des personnels infirmiers et réponde à trois questions essentielles. Premièrement, la médecine scolaire doit-elle être la médecine du travail de l'élève c'est-à-dire celle qui repère les troubles susceptibles d'affecter le parcours scolaire ou une médecine de santé publique, ou continuer à être les deux à la fois ?...

...isque est amplifié chez les patients atteints d'affections de longue durée. Il est donc essentiel qu'ils puissent en bénéficier en premier. Nous y voyons aussi une source de maîtrise des dépenses de santé, puisque ce partage va permettre d'éviter les actes et les examens redondants, encore nombreux actuellement. Enfin, le DMP participera à la modernisation de notre système de santé. Avec la télémédecine, c'est l'un des outils susceptibles de faciliter la vie et le suivi des patients mais aussi la tâche des professionnels de santé. Ces outils seront particulièrement précieux dans les zones où l'offre de soins est déficitaire et où les déplacements constituent une plus grande contrainte pour les patients et une charge plus lourde pour la sécurité sociale. Pour toutes les raisons que je viens d'...

Cette proposition de loi reprend une proposition de la mission parlementaire sur l'offre de soins sur l'ensemble du territoire qui avait été adoptée à l'unanimité de la Commission. Le problème n'est pas que l'on manque de médecins, mais que ceux-ci sont inégalement répartis sur le territoire. Nous subissons par ailleurs les effets du numerus clausus très bas dans les années 1980 et 1990, mais son augmentation constante depuis lors ne fera sentir ses effets que dans les prochaines années. Comme le groupe socialiste, je déplore qu'on n'ait pas inclus les professions paramédicales dans la réforme, surtout au moment où on év...

Dans le rapport que j'avais présenté sur le dépistage du cancer du sein en juin 2004 devant l'OPEPS, il avait été fait un constat similaire sur les disparités géographiques et le besoin de formation des médecins généralistes. Faut-il qu'il y ait également un dépistage systématique pour le cancer de la prostate ?

J'évoquerai à peu près les mêmes thèmes que Jean-Luc Préel. L'exercice libéral isolé de la médecine générale ne répond plus aux attentes des professions de santé ni aux besoins des patients qui souhaitent une prise en charge mieux coordonnée. J'axerai aussi mon intervention sur le temps médical, qu'il est indispensable de dégager, car il est souvent gaspillé en tâches administratives. Or de nombreux actes peuvent être effectués par des personnels formés spécifiquement. Actuellement, 30 à 40 %...

Une bonne organisation de la permanence des soins permet d'attirer les jeunes médecins soit pour qu'ils s'installent dans des zones déjà déficitaires, soit pour qu'ils succèdent aux plus anciens. Si cette permanence est mal organisée, les dégâts peuvent être considérables. En plus de leur désastreux effet économique, l'instauration des 35 heures et les RTT qui en découlent ont provoqué un indéniable changement des mentalités. Désormais, le temps libre est valorisé, et nos médecin...

...ur l'offre de soins sur l'ensemble du territoire, fréquemment évoquée depuis le début de nos débats, a constaté que la permanence des soins n'était pas assurée partout. C'est pourquoi M. Paul et moi avons, chacun de notre côté, déposé un amendement, aux termes presque semblables. La permanence des soins est une mission de service public, et même une obligation collective, qui relève du devoir des médecins. Certes, conserver le caractère facultatif de la participation individuelle des médecins à cette mission est nécessaire, sinon on risquerait de rendre la médecine générale moins attractive. Mais je reste persuadé qu'une permanence des soins bien organisée constitue un élément d'attractivité pour le territoire. C'est pourquoi cet amendement propose de laisser ouverte la voie contractuelle pendant...

...erritoire. Je dois reconnaître que j'ai caressé l'idée d'encadrer la liberté d'installation. La preuve en est que j'ai déposé des amendements en ce sens à l'article 26. Cela dit, j'ai signé l'amendement de M. le rapporteur. M. Rolland parle de « régulation responsable », j'ai employé les termes des « mesures désincitatives », mais nous visons le même objectif. Mes entretiens avec des internes de médecine générale m'ont permis de comprendre que les mesures coercitives ne pourraient remédier à la situation car ils sont en position de force. Ils n'ont pas été dissuadés par l'augmentation du numerus clausus l'année dernière et ils ne connaissent pas les mesures incitatives existantes qu'il me paraît utile de rappeler en quelques mots : majoration des honoraires de 20 % dans le cadre de la loi de 200...

...s aux maisons de santé sont pléthoriques. Marc Le Fur soulignait le rôle joué par les maisons médicales dans les Côtes d'Armor. Nous proposons, pour notre part, de créer des pôles de santé regroupant, comme en Mayenne, des maisons de santé pluridisciplinaires sur un territoire de santé. Cela permettrait en effet de favoriser j'insiste sur ce terme les conditions d'exercice de la profession de médecin généraliste et, pour mieux les faire connaître aux étudiants, les outils d'information mis à leur disposition par les URCAM pourraient être utilisés. Il nous apparaît également nécessaire de redéfinir les critères de zonage.

Le nombre de médecins par habitant ne veut absolument rien dire. Il importe de prendre en compte d'autres paramètres comme l'âge des médecins, l'âge de la population ou la présence d'hôpitaux locaux. Il convient par ailleurs de ne pas pénaliser les jeunes médecins. Ils risqueraient sinon de se diriger vers l'exercice salarié les portes en sont largement ouvertes partout en France , ce qui nous empêcherait de réso...

...ux qui sont proposés dans la circulaire du 14 avril 2008, paraissent insuffisants et ne pas correspondre aux réalités de terrain. Je pense notamment à des zones actuellement considérées surdenses, mais qui pourraient être sous-denses dans quelque temps. Il s'agit donc d'anticiper cette évolution en utilisant des critères d'aides ouvrant droit à des mesures incitatives. Prendre en compte l'âge des médecins et celui de la population, la part des professionnels de santé exerçant dans une maison de santé ou dans un centre pluridisciplinaire, voilà des critères incitatifs qui permettraient d'attirer les futurs médecins. C'est pourquoi je voterai cet amendement identique au mien. Je précise que mon amendement est co-signé par un certain nombre de députés de l'UMP. (Applaudissements sur les bancs du gro...

Je tiens tout d'abord à vous dire toute ma satisfaction de voir enfin aborder le titre II de ce texte, à l'intitulé si noble : « Accès de tous à des soins de qualité ». J'espère en effet que ce projet permettra d'améliorer l'accès aux soins de nos concitoyens. L'article 14 répond à une attente et à une nécessité : définir les soins de premier recours et les missions du médecin généraliste de premier recours. Cette définition reconnaît le rôle pivot et essentiel du médecin généraliste dans l'offre de soins ; elle participe ainsi à la nécessaire revalorisation de ce métier. Nous devons en effet faire face à une désaffection de la médecine générale par les étudiants et à une lassitude de ceux qui l'exercent. Il nous faut réagir, et vite. Sur nos territoires ruraux, 40 % ...

Je comprends l'argumentation de Mme la ministre, toutefois les centres de santé demeurent victimes d'inégalités alors qu'ils jouent, dans un cadre pluridisciplinaire, un rôle important de prévention et de santé publique. Ainsi, les centres de santé ne bénéficient ni du forfait annuel de 40 euros, versé au médecin traitant de certains patients atteints d'une ALD, ni de la prise en charge des actes de prévention bucco-dentaire,

Selon l'observatoire national de la démographie des professions de santé, seulement 40 % des généralistes libéraux exercent la médecine de premier recours, soit 56 700 sur 100 000 diplômés. Rappelons que les généralistes peuvent être titulaires d'une compétence délivrée par le conseil de l'ordre : gynécologie médicale, allergologie ou médecine légale. Certains déclarent un mode d'exercice particulier, comme l'acuponcture ou l'homéopathie, qui les éloigne des soins primaires. D'autres encore exercent dans des établissements publi...

Avec l'article 15, nous abordons un point important, celui de la formation des étudiants en médecine et de leur répartition territoriale. Le développement de cette spécialité qu'est devenue la médecine générale doit être assuré, et je sais que cela ne relève pas seulement de votre ministère, madame la ministre. Un renforcement du corps des enseignants de la médecine générale est impératif et urgent ; les chiffres le prouvent. En effet, pour 100 titulaires universitaires, condition indispensabl...

...es attendues par le monde de la santé, et que cela fait des mois que vous travaillez, vous et vos collaborateurs, en concertation avec ceux qui sont concernés par ce texte, dans le but d'y apporter les modifications souhaitables. Il faut, en effet, répondre à l'angoisse réelle de nos concitoyens qui habitent dans des territoires ruraux et qui ont peur de ne pouvoir bénéficier de la présence d'un médecin, notamment la nuit et le week-end. Inquiétude également de voir que les délais s'allongent de plus en plus, non seulement pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste, mais aussi, pour les spécialistes ophtalmologistes et psychiatres pour lesquels les délais d'attente sont parfois de six mois. Pourtant, nous avons la chance d'avoir un système de santé performant, un système social...

Ce rapport a été cité plusieurs fois, ce soir, et nous aurons sans doute l'occasion d'en discuter au cours des prochaines semaines. Plusieurs menaces pèsent sur cette égalité. Alors que le nombre de médecins a doublé en trente ans, nous assistons au développement de zones de désertification médicale c'est un paradoxe , à une désaffection des étudiants en médecine pour la médecine générale, à une inégalité financière due au développement des dépassements d'honoraires. L'âge moyen des généralistes est de cinquante ans. Un tiers a plus de cinquante cinq ans. Sur certains territoires, 40 à 50 % son...

La permanence des soins est une mission de service public qui fait partie intégrante du rôle, de la grandeur du métier de médecin. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur de nombreux bancs du groupe SRC.)