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Interventions sur "CNRS" de Jean-Yves Le Déaut


4 interventions trouvées.

...t précédent, l'équation Lambert du nom de l'ancien ministre est rétablie, se proposant ou ayant pour objectif, à terme, de supprimer un poste sur deux lors des départs à la retraite. Supprimer 900 postes, dont 225 pour l'enseignement supérieur, c'est une grande première. Des postes d'ingénieurs, de techniciens et administratifs de catégorie C, d'allocataires de recherche vont disparaître. Le CNRS va payer le tribut le plus lourd, puisqu'un tiers des postes supprimés 292 le seront au sein de cet organisme. C'est la première fois dans l'histoire du CNRS que ses objectifs vont être revus à la baisse, même si les suppressions d'emplois y ont été limitées à 133 28 chercheurs et 105 ingénieurs, techniciens et administratifs. De très nombreux postes de doctorants ou de post-doctorants sero...

Contre l'amendement, même si je comprends les motivations de M. Garrigue. Il faut certes donner aux organismes de recherche la même souplesse et les mêmes possibilités qu'aux universités. Cela étant, monsieur Garrigue, vous reconnaîtrez que nous avions une solution simple pour traiter cette question : il suffisait de ne pas supprimer 292 postes au CNRS, auquel cas il aurait été possible de recruter ou de transformer, puisque les transformations d'emplois budgétaires sont possibles. Vous avez même montré que l'on pouvait transformer deux postes pour en faire un. Tout à l'heure, j'ai critiqué fortement, non pas Mme la ministre, mais l'arbitrage budgétaire, car, au moment où l'on affiche une priorité pour l'enseignement supérieur et la recherche ...

...out de même se demander, d'une façon générale, pourquoi le vote de crédits par le Parlement est immédiatement suivi du gel d'une partie de ces crédits par le ministère du budget, qui reprend en quelque sorte d'une main ce qu'il a donné de l'autre. Une partie de ce gel de précaution a pour effet de pénaliser les organismes de recherche : j'ai calculé que cela avait représenté l'an dernier, pour le CNRS, près de 40 millions d'euros ! Il faut souvent, pour poser une question dans un débat budgétaire, user de tous les artifices. C'est pourquoi je vous demande, par le biais de cet amendement, quelle est votre position sur la réserve de précaution. Vous paraît-il normal, contrairement à nous vous me répondrez naturellement oui, car vous êtes solidaire du Gouvernement qu'il y ait un gel sur une ...

, s'est demandé si la création d'instituts nationaux ne marquerait pas un retour en arrière dans la relation avec les universités, a souhaité des éclaircissements sur l'achat d'un supercalculateur par le CNRS et a, à son tour, regretté la faiblesse des liens avec les collectivités locales et l'inadaptation de sa représentation régionale, conduisant à sa quasi-absence lors de la préparation des contrats État-région.