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Interventions sur "appréciation" de Jean-Pierre Grand


5 interventions trouvées.

...rd'hui sont favorables à certaines activités, celles qui importent des produits minéraux par exemple, et en pénalisent lourdement d'autres, à savoir les entreprises en concurrence avec la zone dollar. D'un point de vue macroéconomique, il faut essayer de se faire un jugement d'ensemble, ce qui est très difficile, principalement à une période où les prix des matières premières ont explosé, et où l'appréciation de l'euro joue donc un effet modérateur. Sixièmement, pour le secteur productif dans son ensemble, il faut considérer la compétitivité sous un angle plus large. Une fraction importante de nos exportations et de notre activité se fait dans la zone euro. La détérioration, puis l'amélioration très récente, de notre compétitivité prix joue probablement un rôle plus important sur notre croissance glo...

... ressortir que tous les ministres de l'Eurogroupe ne disent pas toujours la même chose au même moment. Par ailleurs, il y a quelques mois, le président de l'Eurogroupe, M. Juncker, et le président de la BCE, M. Trichet se sont déplacés ensemble à Pékin. Ils se sont entretenus de la politique de change avec les autorités chinoises. J'ignore s'il y a un lien de cause à effet, mais, depuis un an, l'appréciation du renminbi s'est considérablement accélérée, de près de 12 %.

Je suis d'accord sur le caractère structurel de l'appréciation de l'euro. Mais le vrai problème pour le monde, c'est la dépréciation du dollar et la répartition, entre zone euro et pays asiatiques, de la charge de l'ajustement du déficit américain, qui n'est pas neutre sur la croissance de la zone euro. En ce qui concerne la proposition très innovante de Patrick Artus, nous sommes d'accord sur le fait qu'elle créerait un déficit de la zone euro. Mais je ne ...

...nts sont passés en cinq ans de 200 milliards à 700 milliards. Leur demande est donc satisfaite sous forme de dépôt. Patrick Artus propose de leur offrir des titres, mais, globalement, la somme nette des avoirs que peut détenir le reste du monde ne peut pas augmenter si l'on n'a pas de déficit des paiements courants. La question qui nous oppose, c'est de savoir si ce déficit nécessite, ou non, une appréciation du change.

Faut-il considérer que l'augmentation de la part de l'euro dans les réserves a été rapide ou non ? La seule appréciation de l'euro l'a fait passer de 14 % à 20 % environ. En volume, l'accroissement est de 5 % à 6 %. À vous de juger. Dans un modèle de diversification optimale des portefeuilles, on peut penser que le poids de l'euro devrait augmenter. Officiellement, l'Eurosystème n'encourage ni de décourage la constitution de réserves de change en euro. Pour en venir à l'inflation, la période, marquée par une succ...