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Interventions sur "postes" de Jean-Louis Léonard


3 interventions trouvées.

...l'année 2009. Le montant de l'argent public investi dans le groupe est par conséquent considérable, mais pour un piètre résultat en matière d'emplois. Chez Rhodia, le coût d'un chercheur français en tenant compte de la structure qui l'accueille et des produits qu'il utilise est de 150 000 euros par an, ce qui signifie qu'une somme de 20 millions d'euros devrait permettre de créer plus de cent postes de chercheurs. Même si toutes les sommes perçues ne sont pas converties en créations de postes, l'impact du crédit d'impôt recherche sur les effectifs devrait être visible.

...s, notamment en signant des conventions CIFRE. Il possède deux centres de recherche, l'un à Paris, l'autre à Lyon. Quant au « Laboratoire du futur » de Pessac, créé en 2005 et commun à Rhodia et au CNRS, il emploie une dizaine de personnes, pour l'essentiel des doctorants qui, à l'issue de leur contrat, sont embauchés chez Rhodia ou ailleurs. De nouveaux « thésards » sont alors recrutés sur leurs postes. En outre, le personnel qui part en retraite est remplacé. On voit donc apparaître de nouvelles têtes, mais le renouvellement reste limité, puisque les effectifs s'érodent.

En 2008, le groupe possédait encore en Italie un centre de recherche, où travaillaient environ trente chercheurs. Rhodia l'a fermé dès lors que, grâce au CIR, les chercheurs ont coûté moins cher en France. Au final, trente emplois ont été supprimés en Italie, pour seulement dix emplois créés en France, puisque vingt postes n'ont pas été reconduits.