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Interventions sur "afghanistan" de Jean-Jacques Candelier


7 interventions trouvées.

...s troupes de la France du bourbier afghan, lequel perdure maintenant depuis plus de trente ans. Le bilan est lourd. La coalition a perdu en dix ans 2 858 soldats. En 2010, 2 400 civils sont morts, et 2 600 en 2011. J'ai bien sûr une pensée pour chacune des victimes. Au nom de mon groupe, je souhaite que la guerre cesse au plus vite, que nous retirions aussi rapidement qu'il se peut nos soldats d'Afghanistan, qu'un débat parlementaire soit décidé sur cette opération voilà longtemps, monsieur le président, qu'il n'en a pas été tenu et enfin que soit organisée une conférence internationale sous l'égide de l'ONU pour déterminer les conditions et garanties d'un règlement durable ainsi que les aides à apporter à ce pays. Nous ne pourrons pas laisser les Afghans seuls.

Le surcoût lié aux OPEX s'accroît, ce qui m'inquiète. Pour 2011, il devrait dépasser 1,2 milliard d'euros. En Afghanistan, où nous sommes présents depuis 2001, nous nous enlisons. Au 16 septembre, nous enregistrions d'ailleurs 75 soldats tués. En Libye, notre intervention dure depuis plus de sept mois et l'OTAN vient de la prolonger d'au moins trois mois. Khadafi est déchu, la quasi-totalité du territoire est sous l'emprise du conseil national de transition (CNT) qui vient d'installer son Gouvernement, mais les for...

...éral, que vous nous fassiez un point rapide sur quelques sujets. Où en est la mise en place des bases de défense ? Quelles mesures de reconversion ont été programmées pour les villes qui perdent leur garnison ? Par ailleurs, vous avez dit tout à l'heure que les effectifs de l'armée de terre seraient en dessous de 110 000 soldats en 2010 : où en serons-nous en 2014 ? Enfin, il y a eu 50 tués en Afghanistan depuis le début de notre engagement en 2001. Comment évolue aujourd'hui la situation ? Gagne-t-on du terrain ? Où en est l'armée afghane ?

Je me félicite de la diminution appréciable de 5 000 hommes et femmes en moins en deux ans du nombre de nos soldats engagés un peu partout dans le monde. En revanche, le conflit afghan continue à beaucoup nous inquiéter : la France est présente en Afghanistan depuis 2001, et nous y déplorons déjà plus de 40 tués. Ma position politique est que cette guerre n'est pas la nôtre et que la France n'a rien à faire dans ce pays. J'ai demandé l'élaboration d'un calendrier de retrait de nos forces et l'attribution d'un mandat à l'ONU. Mon général, l'Afghanistan est en guerre depuis trente ans. La population française est hostile à notre présence dans ce pays. ...

Au nom de la RGPP et de la loi de programmation militaires, des milliers d'emplois sont supprimés et des garnisons sont fermées tandis qu'en contrepartie les équipements sont renouvelés. Cette volonté de remplacer le soldat par le matériel ne me satisfait pas. Cette politique est-elle acceptée par tous ? Cette guerre en Afghanistan nous coûte très cher en matériel et en hommes avec trente-trois tués, auxquels je rends hommage. Il est temps d'élaborer un calendrier de retrait de nos troupes.

Le budget est conforme à la loi de programmation miliaire, que je n'ai pas votée Les efforts en direction du personnel sont positifs. Les budgets de 2010 et pour 2009 se ressemblent : la logique de guerre est toujours d'actualité ! Les crédits OPEX augmentent, les dépenses pour l'Afghanistan continuent de s'accroître : il est temps de réfléchir à un calendrier de retrait de nos troupes. En ce qui concerne la dissuasion nucléaire, je pense qu'elle doit faire l'objet d'un large débat à l'échelon mondial. En conclusion, le budget pour 2010 ne donne pas pleinement satisfaction.

...n exergue des gisements d'économies, mais aussi des dysfonctionnements. Je pense notamment à la formation gratuite que nous dispensons aux soldats afghans, à la facturation de certaines prestations à un prix dérisoire, ou encore aux missions de sauvetage des victimes de piraterie, fort onéreuses pour l'État. Cessons de jouer aux gendarmes et aux mécènes : nous jetons l'argent par les fenêtres. L'Afghanistan n'est pas notre guerre, et nous n'avons rien à faire dans ce pays. Montrons-nous économes et réalistes en cessant de dépenser à tort et à travers des crédits dont nous aurions grand besoin pour d'autres missions dans notre pays.