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Interventions sur "étiquetage" de Jean Gaubert


4 interventions trouvées.

...e et il faut la creuser. Des arguments ont été avancés sur les difficultés de mise en place et sur le caractère discriminant pour les entreprises. M. Fasquelle, qui était l'orateur principal de l'UMP, disait peut-être a-t-il changé d'avis depuis, en suivant vos conseils : « D'autre part, le texte de nos collègues socialistes entraînerait un handicap compétitif pour nos industriels, ce nouvel étiquetage ne s'imposant pas à leurs concurrents étrangers. » Vous n'avez pas repris ces propos, monsieur le secrétaire d'État, et je vous en sais gré. Pour progresser, il faut être capable, de temps en temps, d'être en avance par rapport aux autres, c'est la thèse que vous avez défendue. On sait parfaitement que l'entreprise qui met plus de sel dans les aliments peut repousser les dates de péremption ; el...

...mot de « liberté » à la bouche, pourquoi n'aurait-il pas celle de vérifier la qualité de son alimentation ? Mais la question posée est aussi celle de la concurrence : chacun sait qu'il revient beaucoup moins cher d'ajouter des graisses plutôt que de la chair dans un plat à base de viande et que, grâce à un surplus de sel dans un plat cuisiné, la date de péremption peut être repoussée. Faute d'un étiquetage nutritionnel obligatoire, ces pratiques pourront continuer tandis que les industriels qui font un effort pour proposer des produits de qualité risquent de se décourager. Les plus fragiles de nos concitoyens resteront alors condamnés aux produits de bas de gamme, comme l'a relevé M. Gosnat. Le groupe SRC votera donc cette proposition de loi, pour des raisons qui vont bien au-delà de toute considé...

Il faut croire que nous ne fréquentons pas les mêmes entreprises agroalimentaires. J'ai pu constater, pour ma part, que les industriels font déjà varier l'étiquetage en fonction des pays de destination. L'entreprise « Les Gavottes » utilise, par exemple, un étiquetage particulier pour les États-Unis. Il en irait de même pour des expéditions à destination du golfe Persique.

...dement n'est pas tout à fait le même. Il n'aurait d'ailleurs pas dû être présenté en discussion commune avec ceux qui viennent d'être soutenus dans la mesure où il est un amendement de repli pour le cas où celui défendu par Delphine Batho ne serait pas adopté. J'adhère totalement aux propos de Delphine Batho, mais l'amendement n° 425 propose la solution retenue par les Allemands : l'obligation d'étiquetage au-dessus de 0,9 % et la possibilité d'étiquetage sans OGM au-dessous de 0,1 %. Je voudrais revenir sur une affirmation du professeur Debré.