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Interventions sur "dexia" de Jean-Claude Sandrier


7 interventions trouvées.

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, le Sénat et notre assemblée sont parvenus à un accord jeudi dernier sur un texte commun concernant la mise en place de la garantie publique apportée à la banque Dexia. Disons-le tout net, ce texte ne nous satisfait pas.

...ce point. Nous nous félicitons également de l'adoption de l'amendement de principe visant à consulter les élus locaux, par le biais du Comité des finances locales, en cas de relèvement éventuel du plafond de la garantie de l'État au titre des emprunts dits toxiques. Pour le reste, nous restons sur notre faim. D'une part, en effet, le texte ne tire aucun enseignement des raisons de la faillite de Dexia. D'autre part, il ne tient, aucun compte des besoins et des attentes des collectivités locales. Comme je l'expliquais déjà en première lecture, vous êtes coutumiers du fait. Vous aviez décidé en 2008 de ne tirer aucune leçon de la crise, de laisser le système en l'état, car vous étiez persuadés que la crise n'était qu'une péripétie, que tout finirait par s'arranger, par la grâce de quelques « st...

Notre groupe votera cette motion de rejet préalable. Dexia était en faillite en 2008. Dexia j'ai bien entendu le rapporteur général est en faillite en 2011. De cela, vous ne tirez aucune leçon, aucune ! Vous courez derrière les événements sans jamais chercher à maîtriser la situation. Vous êtes dans la politique de l'urgence, ce qui n'est jamais bon. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

aux marchés financiers. Il ne faut donc pas s'étonner de ce qui arrive. Il faut au moins reconnaître que vous avez, de temps en temps, un moment de lucidité. L'exposé des motifs de l'article 4 du projet de loi de finances rectificative l'indique : « Les spécificités du groupe Dexia, héritées du passé, l'ont rendu particulièrement vulnérable à la volatilité des marchés financiers. » « La volatilité des marchés financiers » : c'est votre langage.

Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, en 2008, la Belgique et la France avaient dû se résoudre à recapitaliser à hauteur de 6,4 milliards d'euros la banque franco-belge Dexia, née de la fusion et de la privatisation, en 1996, sous le gouvernement Balladur, du Crédit communal de Belgique et du Crédit local de France. À l'époque, nous avions contesté de la façon la plus vigoureuse les modalités scandaleuses de ces recapitalisations, et nous avions eu raison. Car votre prétendu plan de sauvetage, adopté en catastrophe, ne prévoyait aucune contrepartie réelle. Avec vous,...

Nous voterons contre ce texte pour deux raisons. Il tente, d'abord, de régler une situation certes grave : la faillite ou quasi-faillite d'une banque Dexia sans s'attaquer aux causes profondes de cette faillite et en faisant peser sur le dos du contribuable le règlement d'une situation créée par des critères de gestion privée. S'attaquer aux causes n'est pas possible pour vous parce que ce serait s'attaquer à la mainmise totale des marchés financiers sur l'économie, marchés financiers qui ont comme objectif un rendement des capitaux à court terme ...

...scousse. On les a déjà fait payer en baissant le pouvoir d'achat, en faisant pression sur les salaires et en réduisant la dépense sociale, et vous vous apprêtez à les faire payer à nouveau par diverses garanties d'État. Vous les mettrez même à contribution une troisième fois, puisque, en deux ans, le déficit budgétaire aura presque doublé. Nous ne pouvons accepter une telle dérive. S'agissant de Dexia, nous proposons que cette société ne soit plus cotée en Bourse et que les États concernés en prennent totalement le contrôle. Nous voterons naturellement contre cet amendement, présenté en urgence, sans que le Parlement ait pu l'évaluer. Si vous voulez vraiment des garanties sûres, je vous conseille d'aller les chercher du côté des paradis fiscaux, qui ne semblent pas connaître la crise, puisqu'i...