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Interventions sur "médecin" de Jean Bardet


9 interventions trouvées.

Je voudrais revenir sur l' « obstination déraisonnable » évoquée par le rapport. Le rôle d'un médecin, c'est d'être obstiné. Je ne vois pas en quoi l'obstination serait une attitude déraisonnable. Pour moi qui suis médecin, l'objectif d'un médecin doit être de maintenir son malade en vie. Je me limiterai à citer quatre exemples d' « obstination déraisonnable » qui ont entraîné des progrès de la médecine que plus personne ne conteste. Le premier remonte au XIXème siècle, époque des premières tent...

À mon tour, je voudrais féliciter le rapporteur pour ce rapport riche et très intéressant. Comme cela est mentionné dans son introduction, la prévention a été longtemps le « parent pauvre » de la médecine car elle n'était pas prise en charge par la sécurité sociale. En tant que médecin, je suis très attaché à la prévention, mais il serait fallacieux de croire que celle-ci pourrait permettre des économies. N'oublions pas que nous sommes tous mortels et que nous dépensons au cours de la dernière année de notre vie 50 % à 90 % du total de nos frais de santé. Les causes de mortalité se divisent en ...

Bien que je partage, comme nous tous, les préoccupations du rapporteur, je ne crois pas, pour notre médecine libérale ou ce qu'il en reste , à la méthode administrative et coercitive. La proposition de loi ignore les motivations des jeunes médecins qui cherchent à s'installer, et qui veulent exercer dans des conditions favorables, en partageant moyens et matériel avec des confrères, parfois d'autres disciplines. Si, à sept kilomètres de Nice, ville surmédicalisée, on ne trouve pas de médecins, il f...

De façon lapidaire, on peut estimer que les médecins privés savent très bien appliquer la T2A puisqu'ils en tirent des bénéfices, alors que les médecins publics considèrent qu'il s'agit d'une charge administrative, sous laquelle ils croulent.

Et je ne vois pas comment un médecin nommé dans un service contre l'avis de la CME pourra travailler avec ses collègues. L'amendement n° 116 est de bon sens ; je ne comprends pas qu'il soulève une telle polémique. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

...stème hospitalier a besoin d'une profonde réorganisation. Si j'approuve pleinement ce projet de loi, mesdames les ministres, le temps de parole dont je dispose ne me permet pas d'en souligner les nombreux points positifs. Je vous prie par conséquent de m'excuser si j'insiste surtout sur ceux qui me semblent poser problème. L'article 6 énumère les pouvoirs des directeurs des hôpitaux. En tant que médecin hospitalier, je m'inquiète déjà de l'omniprésence de l'administration. Qu'en sera-t-il demain ? Le renforcement du pouvoir administratif ne risque-t-il pas d'aboutir au primat des considérations économiques sur les enjeux médicaux ? Les hospitaliers s'inquiètent également de la nomination des médecins par le directeur de l'hôpital. Qu'arrivera-t-il si son avis n'est pas conforme à celui de la CME...

, a souligné que le bilan de la politique de prise en charge précoce des AVC, tel qu'il ressort de l'étude de REES-France, est contrasté. La prise en charge est de qualité très variable entre les unités neuro-vasculaires, où elle est spécialisée, les services de neurologie conventionnels, où elle est de bon niveau, et les services de cardiologie-gériatrie ou les services de médecine générale, où elle est moindre. Des études randomisées ont été utilisées pour comparer les résultats thérapeutiques obtenus par les différentes formes d'organisation de la prise en charge des victimes d'AVC. Elles ont montré que l'hospitalisation d'un patient dans une unité spécialisée s'accompagne d'une diminution relative du risque de décès ou d'invalidité de l'ordre de 20 %. Les résultats vari...

a souligné qu'à défaut de réduire dans tous les cas le délai de prise en charge d'un patient, le recours à la télémédecine permet un meilleur diagnostic clinique et une meilleure expertise radiologique grâce à l'intervention de personnels spécialisés. En réponse au président Pierre Méhaignerie, député, il a expliqué que la complexité de la thrombolyse tient à la difficulté d'écarter, au stade du diagnostic, les cas où il y a des risques de complications hémorragiques, mais que l'administration, elle-même, de la thr...

a fait observer que le problème porte surtout sur la méconnaissance du statut vaccinal des adultes par eux-mêmes et par leur médecin.