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Interventions sur "étrangère" de Hervé de Charette


7 interventions trouvées.

Si la commission des affaires étrangères ne peut se prononcer sur des questions de politique européenne, c'est très grave. Notre commission doit pouvoir déposer des propositions de résolution sur tous les sujets !

... compétence traditionnelle de la Commission et il est compréhensible que ce ne soit pas du ressort de Mme Ashton. La question de l'élargissement n'est pas non plus choquante, c'est un processus qui est différent d'une politique extérieure, quasiment une politique interne, en fait. Mais en ce qui concerne l'aide publique au développement que l'Union européenne mène à défaut d'avoir une politique étrangère et la politique de voisinage, c'est un problème grave qu'elles ne soient pas toutes deux dans le champ de compétences de la haute représentante.

... de formules pour exprimer son mécontentement. Vous avez hélas choisi les plus douces ici, je le regrette. Je suis notamment intervenu dans le débat de mardi dernier sur la question des effectifs. Mme Nicole Ameline a fait des efforts pour me rassurer, mais elle a échoué : on en reste à quelque 8 000 personnes. J'aurais voulu que la résolution soit marquée du souhait de la commission des affaires étrangères de voir le Gouvernement nous rendre compte régulièrement et de veiller à la maîtrise des effectifs du SEAE.

Mais ce sont des pays qui ont des politiques étrangères ! Ce n'est pas le cas de l'Union européenne.

... bien inspiré mais il est trop faible dans sa tonalité. Si le Gouvernement doit être prudent compte tenu du processus de négociation dans lequel il est engagé, nous-mêmes, parlementaires, avons les mains libres. Cette résolution ne dit pas assez clairement ses intentions et ses objectifs et ne va donc pas assez loin. Au-delà, il faudrait défendre une autre idée d'un ministre européen des affaires étrangères, et nous restons ici dans la logique de l'Union européenne traditionnelle, administrative. Enfin, je ne suis pas d'accord avec l'hostilité traditionnelle française vis-à-vis du Parlement européen. C'est une institution fondamentale et il n'est pas utile d'ajouter une voix contre lui, alors que nous devrions en faire un partenaire.

...ns du meilleur responsable qui soit en la personne de Monsieur Pierre Vimont, et tant que son mandat triennal courra, je ne nourris aucune inquiétude. En revanche, je suis très surpris par les chiffres avancés. Doter ce nouveau service de 8000 personnels alors que tous nos ministères rencontrent des difficultés pour conserver leurs effectifs me paraît étonnant. Le ministère français des affaires étrangères compte entre 12 et 13000 personnels tout compris : avons-nous besoin d'en créer un second sans compétence bien définie ? Par ailleurs, contrairement aux rapporteurs, je ne me satisfais pas de l'équidistance du nouveau service entre la Commission et le Conseil. La seule voie pour progresser vers une authentique diplomatie européenne est de donner au Parlement européen la compétence pour décider ...

Si la France a remisé son ambition d'un ministre des affaires étrangères européen, c'est parce qu'elle espérait qu'une personnalité de poids, capable de conquérir l'influence que les Etats lui refusaient, se verrait confier le poste. Or les dirigeants européens ont torpillé le projet en choisissant l'ombre d'un Haut Représentant qui ne peu que mener l'ombre d'une politique. On ne peut pas nous demander de soutenir cette politique. On pouvait espérer une dynamique cré...