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Interventions sur "presse" de Frédéric Lefebvre


8 interventions trouvées.

...aitement de l'information dans notre pays, elle défend les libertés ; quand c'est l'UMP qui critique le traitement de l'information dans notre pays, elle fait pression sur les médias. Voilà, c'est une réalité dont nous n'avons pas le droit de sortir. C'est comme ça. Cela se dit depuis tellement d'années ! La gauche critique les journalistes, les médias : c'est normal, elle défend la liberté de la presse. Quand nous nous permettons d'émettre une critique, c'est une atteinte insupportable. Depuis ce matin, vous nous expliquez que la presse est vendue au pouvoir. Monsieur Mamère, vous venez de l'expliquer : les marchands de canons, tout y est passé !

Mais de grâce, évitez ces attaques incessantes contre l'ensemble des groupes de presse et contre le CSA, auxquelles vous vous livrez depuis le début de la matinée ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

Mais de grâce, pas de rideau de fumée, pas d'intoxication ! N'essayez pas de caricaturer les positions de la majorité. Nous défendons les uns et les autres l'impartialité de la presse, l'objectivité et le pluralisme.

Les attaques que j'ai entendues sur vos bancs, chers collègues de l'opposition, ainsi que les critiques que nous-mêmes avons pu faire au cours de ces derniers mois montrent au moins une chose : nous sommes dans un pays où la presse est libre. C'est ce que je rappelais il y a quelques mois lors d'un débat avec des intellectuels qui soutenaient que la presse ne pouvait pas faire son travail. Ce qui se passe depuis un an montre au contraire qu'elle le fait. Nous sommes des parlementaires et nous devons discuter de l'avenir de nos institutions et de la démocratie. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical...

Vous avez beaucoup parlé, organisé des réunions, rencontré la presse et ses syndicats, mais, une fois de plus, vous avez beaucoup promis et vous n'avez rien fait. Aujourd'hui, il faut donc agir, pour la simple raison que les journalistes ont besoin de bénéficier d'un dispositif de protection efficace. Ainsi que l'a très justement rappelé le rapporteur, le choix du Gouvernement a été d'inscrire ce dispositif dans le texte le plus symbolique qui soit en la matière. ...

que l'AFP avait eu tort et l'UMP raison. Il ne le dit pas pour nous faire plaisir, car il est sans doute celui qui a critiqué le plus les relations de Nicolas Sarkozy avec la presse. Au reste, même certains de vos collègues que je ne citerai pas , monsieur Bloche, m'ont également dit dans les couloirs et certains l'ont même reconnu devant des journalistes, lesquels ne manqueront certainement pas de s'en faire l'écho que, dans cette affaire, l'UMP avait eu raison.

Le statut de l'Agence France-Presse lui impose de faire preuve d'objectivité ; c'est ce qui fait sa spécificité. Le paysage médiatique évolue, ce qui impose à chacun de ses acteurs, y compris l'AFP, d'évoluer également, ce qui n'est pas forcément facile. Je reconnais que l'AFP a fait évoluer ses méthodes dans un domaine où elle a été déficitaire pendant tant d'années

Il y a une chose que je veux dire à nos collègues de l'opposition : alors que vous critiquez beaucoup mais ne proposez rien, à l'UMP nous nous préoccupons avant tout de trouver, dans l'intérêt de la presse, un texte équilibré : lorsqu'il s'agit de terrorisme et d'infractions graves, la justice doit pouvoir faire son travail.