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Interventions sur "date" de François Rochebloine


9 interventions trouvées.

J'en viens maintenant à un sujet qui divise malheureusement la représentation nationale, le monde combattant et sans doute aussi notre pays. Je veux parler des dates commémoratives. À vrai dire, c'est un débat très français. De plus en plus fréquemment, nous entendons parler de l'instauration d'une date unique.

Personnellement, je m'en suis toujours étonné, comme si les cérémonies commémoratives dérangeaient ! Rien ne justifie, en effet, l'instauration d'une date unique qui ne conduirait qu'à affaiblir le culte du souvenir et la perpétuation de la mémoire. Pour ma part, je m'y opposerai.

Concernant la date du 19 mars, vous connaissez ma position. Je regrette qu'elle ne soit pas partagée par l'ensemble de notre assemblée. J'espère toutefois que le temps fera son oeuvre. Quoi qu'il en soit, une autre date est hors de question pour moi. Là encore, ma position est simple. Elle repose sur l'idée de respect. Respect des 30 000 morts, respect des victimes et des blessés, de toutes celles et de tous ceux ...

..et encore moins à la date de la fin du conflit. Monsieur le secrétaire d'État, pour que l'État s'associe aux commémorations du 19 mars, des instructions doivent être données mais aussi respectées et ce, dans tous les départements. Le 19 mars s'est imposé dans la conscience nationale comme la seule date historique. Des milliers de communes ont déjà des lieux publics qui lui sont dédiés,...

..de nombreux conseils généraux et des milliers de conseils municipaux ont reconnu cette date par l'adoption de voeux. Vous-même avez créé, dans votre ville, un rond-point du 19 mars, ce dont je ne peux que vous féliciter, et avez voté ici même, alors que vous étiez député, en faveur de la reconnaissance du 19 mars.

En ce quatre-vingt-dixième anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, avouons qu'une date de commémoration doit avoir du sens pour les anciens combattants. C'est une évidence que certains, hélas ! ont oubliée, mais toute date doit trouver sa place dans la mémoire collective de notre peuple. À défaut, c'est l'oubli et l'indifférence qui s'imposent inévitablement. Enfin, je voudrais revenir quelques instants sur la demande de reconnaissance qui doit être accordée aux personnes contrain...

N'oublions pas qu'une très forte majorité de Français retiennent aujourd'hui la date du 19 mars, qui, en toute objectivité, tend à s'imposer dans la conscience nationale comme la seule date historique. Je ne porte pas de jugement sur les événements et ne souhaite pas participer à des polémiques indignes compte tenu des 30 000 soldats tués et des 300 000 soldats blessés lors des combats en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Ne confondons pas commémoration et célébration ! Il ne s'ag...

Oui, la fête aurait pu être plus belle. Cela étant, je salue à nouveau l'action du secrétaire d'État. Mes collègues considèrent qu'on rejoue la même scène qu'en 2006, ce qui n'est pas tout à fait exact. En effet, en 2006, c'était la première fois qu'on revalorisait un indice qui n'avait pas varié depuis 1978 et tout le monde en avait été satisfait. La déception avait porté sur le choix de la date d'application. Il y a eu les 2 points de 2006, et les 2 points applicables au 1er janvier 2007. Aujourd'hui, nous aurions tous souhaité que l'amendement du Gouvernement s'applique au 1er janvier 2008. Certes, il y a des difficultés budgétaires, et le monde combattant a des droits sur nous. Mais, comme l'a souligné M. Desallangre cela s'est avéré, récemment encore, dans une réunion de l'UFAC ,...