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Interventions sur "étrangère" de François Loncle


9 interventions trouvées.

...ffet capable de traiter un certain nombre de sujets de société sensibles sous l'angle des droits de l'homme, des libertés et de l'avancée de certains États vers la démocratie. S'agissant du Service européen d'action extérieure, si vous avez parlé de « vigilance », j'utiliserai pour ma part plutôt le mot de « scepticisme ». En effet, si l'on parle depuis plus de vingt ans de la PESC, la politique étrangère et de sécurité commune, cette expression n'a plus cours aujourd'hui et on a le sentiment que le SEAE consiste en fait à introduire encore plus de bureaucratie européenne dans ce domaine, tout en réduisant les compétences de la personne qui a été nommée à sa tête, avec la bénédiction des 27 États membres, et que l'on a du mal à s'empêcher de comparer avec Javier Solana Ma deuxième remarque a tra...

...groupe n'a pas présenté de candidature en reconnaissance de la qualité de sa présidence au cours de l'année écoulée, présidence qui s'est toujours exercée dans le respect des quatre groupes qui composent notre commission. Je tiens à insister sur ma désapprobation, et celle de tous les membres de mon groupe, quant à la décision qui a été prise de faire siéger dorénavant la commission des affaires étrangères au 33 rue Saint Dominique. Malgré la demande unanime de tous les membres de la commission, il semble que la décision prise par le Bureau de l'Assemblée nationale, sur la base des études présentées par les services, se soit imposée, attribuant notre salle actuelle à la nouvelle commission des affaires culturelles. Nous envisageons dès lors d'envoyer une lettre au Président de l'Assemblée National...

...pe qui leur est allouée en 2010 ? Si l'on met à part l'augmentation de 2,3 % à laquelle je faisais allusion, il s'agit donc d'un budget médiocre. J'insiste, comme M. Mancel, sur le fait que la modernisation du Quai-d'Orsay a été entreprise bien avant la RGPP, il y a dix ans. En dépit de cet effort, et alors qu'il s'agit, du point de vue budgétaire, d'un petit ministère, le ministère des affaires étrangères continue à subir des coupes claires, notamment des suppressions d'emplois. Vous en perdez 190 cette année à moins qu'ils ne soient compensés par quelque tour de passe-passe administratif, certaines ambassades, modernisées et devenues de deuxième ou de troisième catégorie, n'ayant plus besoin d'autant de personnels qu'auparavant. Je remarque par ailleurs que la part des dépenses incompressible...

Je partage l'appréciation positive du Président sur le rapport et le travail de la commission d'enquête. Je rappellerai tout de même que l'on ne partait pas de rien en matière de contrôle parlementaire des affaires étrangères avec les missions d'information sur Srebrenica et sur le Rwanda. Mais il y a des différences entre une mission d'information et une commission d'enquête, en particulier la prestation de serment et l'obligation de déférer aux convocations d'une commission d'enquête sous peine de poursuites. Je ne reviendrai pas sur les lacunes, déjà soulignés par mes collègues, concernant l'audition de Mme Sarko...

...chers collègues, traiter en cinq minutes de la mission « Action extérieure de l'État » peut être apprécié soit comme dérisoire, soit comme surréaliste. C'est pourquoi je limiterai mon propos à quelques remarques politiques et budgétaires. Ma tâche est facilitée par la qualité et l'honnêteté intellectuelle des rapports, comme en a parfaitement conscience le président de la commission des affaires étrangères. Ainsi que l'a indiqué Mme Filippetti, il existe un formidable décalage entre les ambitions affichées et les moyens alloués. Mais ce décalage s'accentue : l'augmentation des crédits de 1,5 % compense à peine l'inflation. Les carences, le déclin de notre politique culturelle, scientifique et d'éducation à l'extérieur et nous le ressentons tous dans nos déplacements sont l'élément le plus in...

... Président de la République quelles que soient vos intentions et votre volonté, monsieur le ministre. Pierre Moscovici a dit excellemment à ce sujet ce qui convenait. Nous posons les questions suivantes parce que nous voyons trop de flou, trop d'agitation, trop de contradictions ou de parades médiatiques : où est la cohérence ? Où est le contenu ? Où est la vision, le dessein de notre politique étrangère ? Il est hélas encore trop tôt pour le discerner. Deux remarques de caractère local, l'une sur le Kosovo, l'autre sur la relation transatlantique. À propos du Kosovo, j'exprimerai une conviction personnelle, mais qui n'est pas isolée, que ce soit chez nous ou en Europe : proclamer, aujourd'hui ou dans quelques semaines, l'indépendance de cette région serait pure folie et les conséquences en ser...

Mes chers collègues, la politique étrangère n'est pas un luxe. Nous devons veiller nous aussi, parlementaires, à son déploiement et à son efficacité. Vous pouvez compter sur nous, monsieur le ministre. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, la qualité de ce débat, l'excellent rapport de Roland Blum, que je remercie, et l'engagement du président Poniatowski pour valoriser le rôle de notre commission des affaires étrangères, notamment dans son travail de contrôle du Gouvernement, le contenu des interventions précédentes, notamment celles de Claude Goasguen, Pierre Moscovici et Alain Bocquet, avec lesquelles je me sens en accord, invitent à la brièveté et à la modestie. Je ferai seulement trois remarques. La première, c'est que le contrôle du Gouvernement l'une des trois tâches essentielles des parlementaires p...

J'étais bien là, je vous ai entendu, et je suis encore là pour voter ce projet au nom du groupe socialiste et vous rappeler quel a toujours été mon engagement à vos côtés ne serait-ce que dans le gros dossier de la liaison Lyon-Turin, lorsque je présidais la commission des affaires étrangères.