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Interventions sur "allemagne" de Christophe Caresche


3 interventions trouvées.

...ace, vous l'avez dit, monsieur le secrétaire d'État, à une des crises financières et économiques les plus dévastatrices que le monde ait connues. Elle a réagi, souvent dans l'improvisation : ce qui a révélé la faiblesse des outils dont elle disposait pour faire face à cette crise, souvent dans la douleur : les antagonismes nationaux se sont manifestés au grand jour, notamment entre la France et l'Allemagne sur la question grecque, mais elle a réagi. Elle a su éviter malgré tout la faillite de son système bancaire. Elle a su mettre en place, même de manière très imparfaite, des plans de relance. Elle a su, surtout, surmonter la crise de l'euro.

...'inventer ! n'est pas retenue. Le Conseil décidera de la prise des sanctions à la majorité qualifiée et il gardera donc une réelle capacité d'appréciation. C'est une bonne chose car il fallait préserver la possibilité de juger de l'opportunité de prendre des sanctions en fonction de la situation économique et politique des États susceptibles d'être concernés. Un autre sujet a fait débat avec l'Allemagne, sur lequel M. le secrétaire d'État pourra peut-être nous apporter quelques précisions. Il s'agit de la création d'un « mécanisme permanent et robuste pour assurer un traitement ordonné des crises dans le futur », selon les termes de la déclaration franco-allemande, ainsi que la pérennisation du fonds européen de stabilisation financière qui devait disparaître en 2013. L'Allemagne a accepté la cr...

...llon lorsqu'il déclare devant les ambassadeurs : « La France contribue chaque année pour 19 milliards au budget européen. Elle en reçoit chaque année 14 milliards, politique agricole comprise. Cette vision comptable de l'Europe n'est bien sûr qu'un aspect parcellaire du bilan européen pour la France, mais nos partenaires devront comprendre que cette position de premier contributeur net avec l'Allemagne ne pourra pas résister éternellement aux tensions actuelles des finances publiques. » Pour ma part, j'estime que la France aurait tort de se laisser aller à une vision purement comptable de sa participation au budget de l'Europe. D'abord parce que ce calcul est contestable : vous savez parfaitement que l'évaluation du retour français est sujette à caution. En effet, elle ne concerne que les re...