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Interventions sur "médicale" de Christian Paul


28 interventions trouvées.

Cet article 31 nous donne l'occasion d'entamer avec vous et avec la majorité le débat sur un sujet qui revient de manière lancinante depuis plusieurs années et s'est imposé comme un thème majeur de la politique sanitaire dans notre pays : la démographie médicale et la progression du désert médical. Dans cet article, madame la ministre, le gouvernement a souhaité évoquer deux choses : ce que vous appelez de nouveaux modes de rémunération des professionnels de santé, sans qu'on connaisse vraiment votre stratégie et votre volonté ; et la permanence des soins. À la faveur de la discussion de cet article, nous aimerions que vous commenciez à indiquer à l'As...

... avez tenté d'apporter un certain nombre de réponses sur la question de la rémunération des médecins et de la permanence des soins. À cet égard, les articles 32 et 33 que nous allons aborder sont loin d'être mineurs. Ils sont même au coeur du débat public depuis des semaines, avec la grève qui a mobilisé des dizaines de milliers d'étudiants en médecine et d'internes. La question de la démographie médicale a clairement été posée à cette occasion. Comme l'a souligné Marisol Touraine il y a encore quelques minutes, nous ne disposions pas des derniers amendements.

...es Colombier il y a quelques mois, peu nombreux ont été, ces cinq dernières années, ceux qui ont tiré la sonnette d'alarme. La crise touche également le système hospitalier. Vous avez entrepris, madame la ministre, une politique hardie, voire aventureuse, de fermetures de services dans les hôpitaux de proximité, alors que les hôpitaux de proximité sont l'un des remparts contre la désertification médicale. Là où les hôpitaux ferment, les médecins s'en vont et les malades prennent peur. Le désert sanitaire gagne et décourage, dans des territoires où se dégage le sentiment qu'il n'est plus possible de vivre ni de travailler, l'installation de nouveaux candidats. À cette crise de la santé, vous opposez un réformisme maladroit qui ne fait que traduire l'impuissance publique. Le déconventionnement est...

Je tiens tout d'abord à indiquer à l'intention de M. Bur que l'article 33 du projet de loi de financement de la sécurité sociale ne figurait pas dans le programme présidentiel du parti socialiste et de sa candidate : nous n'avions pas imaginé cette mauvaise réponse. Y figuraient en revanche et c'était sans doute la première fois que la question de la démographie médicale était posée lors d'une campagne présidentielle le constat d'inégalités criantes et un certain nombre de propositions destinées à y remédier, notamment les maisons médicales.

..., ce que j'avais trouvé un peu court. Depuis votre arrivée au ministère de la santé, vous avez sans doute pris conscience de la gravité de la crise, madame la ministre, ce qui n'était pas le cas de votre prédécesseur. En tout cas, depuis des années, nous travaillons tous, élus de la majorité comme de l'opposition, en particulier dans les départements ruraux, pour faciliter la création de maisons médicales. Je vous invite d'ailleurs à vous rendre dans ma circonscription de la Nièvre, où sept de ces maisons vont bientôt ouvrir. Nous n'avons donc pas découvert l'acuité de ce problème sanitaire en lisant le rapport de la Cour des comptes ou votre projet de loi. Quant aux états généraux, votre amendement n° 665 donne enfin toute leur place aux internes et aux professionnels de santé. Mais s'agissant ...

Peut-être, mais cela ne figure pas dans votre amendement. Avec son amendement n° 676, le groupe socialiste vous propose d'aller un peu plus loin. Nous souhaitons une négociation globale sur l'organisation de l'offre de soins et sur l'égalité d'accès aux soins. La crise sanitaire concerne bien sûr la démographie médicale, mais pas seulement : comme pourraient vous le dire tous les professionnels qui s'intéressent de près à ces questions, les réseaux, les hôpitaux de proximité sont également en danger. Nous demandons également que ces états généraux n'aient pas un caractère strictement corporatiste, mais soient accessibles aux citoyens, à leurs élus, aux usagers et aux représentants des malades. Les citoyens ont ...

...z-vous avec un spécialiste, l'accès à un hôpital ou l'appel à un service d'urgence s'inscrivent dans un parcours du combattant inacceptable. Les causes se cumulant, des dizaines de départements deviennent ainsi des déserts médicaux. Le diagnostic pourrait être commun, mais les réponses proposées pour 2008 sont hélas ! à des années-lumière de la gravité de cet enjeu. En matière de démographie médicale, je peux comprendre que le Gouvernement hésite et tâtonne, écartelé entre une position ancienne et corporatiste, qui exalte sans limites la liberté d'installation, et le choix de l'intérêt général. Car la présence de médecins sur tout le territoire français est une obligation nationale. Si la liberté d'installation des médecins ne figure pas dans la Constitution, le droit à la santé, lui, s'y tro...

... des professionnels. Sept d'entre elles sont en cours de création dans ma circonscription et j'ai pourtant la conviction qu'elles ne suffiront pas. Nous demandons aujourd'hui, avec gravité, au Gouvernement d'engager un processus de réformes graduelles pas un Grenelle, mais pourquoi pas un Ségur de la santé ? Il ne faut s'interdire aucune solution et elles sont multiples : la refonte des études médicales pour garantir un équilibre entre les filières et permettre une meilleure orientation vers le très beau métier de généraliste ; la régionalisation active et solidaire de l'offre de soins, avec un plan régional de santé, qui réponde aux besoins réels des territoires, y compris pour la médecine de ville ce que les schémas régionaux d'organisation sanitaire et sociale actuels ne font pas ; des b...