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Interventions sur "grecque" de Charles de Courson


6 interventions trouvées.

...s, que ce sont finalement eux qui paient ! Je répète ma question : quels sont les besoins de financement de la Grèce et à quelle hauteur les prêts accordés remboursent-ils les banques ? Confirmez-vous que le plan français prévoit que les banques et les assurances françaises créancières de la Grèce réinvestiront, sur la base du volontariat, 70 % des sommes perçues en remboursement des obligations grecques arrivées à échéance ; et que, sur ces 70 %, 50 % seront alloués à des nouveaux emprunts publics grecs à trente ans, le solde de 20 % devant être placé en obligations à taux zéro ? Enfin, à quel niveau de déficit budgétaire la Grèce sera-t-elle de nouveau capable d'emprunter sur les marchés ? Mme Lagarde avait évoqué des prêts à six ans, mais jamais les Grecs ne seront capables de respecter une ...

... normal ? Je pense que non. J'ajoute, madame la ministre, et je vous en avais fait l'observation en commission, qu'il n'est pas bon de faire croire aux opinions publiques que ces prêts ne dureront que trois ans. Chacun sait que c'est totalement impossible. J'ai donc posé la question de savoir pourquoi on n'avait pas mis tout le monde autour de la table pour étudier le rééchelonnement de la dette grecque, qui est inéluctable. Après la Première guerre mondiale, certains hommes politiques français, immatures, ont fait croire au peuple français que le malheureux peuple allemand, ruiné, allait rembourser et payer les dommages de guerre. Bien entendu, au bout de deux ou trois ans, il était à genoux. Et en faisant cela, on a abouti à la montée du nationalisme, puis du nazisme dès que la grande crise s...

Je retire l'amendement n° 2, monsieur le président. Je voudrais également faire remarquer au Gouvernement que, si l'État grec respecte ses engagements, le niveau de la dette publique grecque en 2014 sera de presque 150 % ce qui signifie que les prêts à trois ans consentis par les quinze États de la zone euro ne peuvent absolument pas être remboursés en trois ans. Vous nous l'avez expliqué en commission : ces prêts peuvent être prolongés. Ils le seront, bien entendu ! Ce que je demande, c'est qu'on le fasse dans le cadre d'une entente globale avec les banquiers. Il n'y a pas de rai...

C'est ce que M. Dupont-Aignan que j'apprécie par ailleurs préconise. Si la Grèce sort de la zone euro, il faudra réémettre des drachmes il y en a bien sûr pour quelques mois. Et cette monnaie s'effondrera par rapport à l'euro : la dette publique grecque, qui n'est pas exprimée en drachmes mais en euros, explosera. La dette ne serait plus à 146 % ; elle pourrait atteindre 300 % !

...ce de nos politiques économiques, sociales et fiscales au sein de la zone euro. La monnaie unique n'ouvre pas que des droits, elle ouvre aussi des devoirs aux pouvoirs publics européens : devoir de cohérence, de convergence et de bonne gouvernance. La troisième réserve concerne l'attitude des banques, qui ont souscrit une bonne partie de l'ordre de 60 % des 300 milliards de la dette publique grecque. Est-il normal qu'elles ne contribuent pas à l'effort du peuple grec et des contribuables de la zone euro en rééchelonnant la dette grecque ? En effet, dès fin 2012, la moitié des 110 milliards apportés par le FMI et les États de la zone euro seront remboursés et les dettes publiques s'y substitueront. Le cas grec replace la question de la « soutenabilité » des finances publiques et de la solvab...

...nt s'expriment devant le Parlement, les politiques perdent un temps précieux que les spéculateurs mettent à profit minute après minute. Pourquoi le Gouvernement ne créerait-il pas un fonds monétaire européen, qui lui permettrait de gérer les crises ? Si le FMI mettait autant de temps à réagir, il ferait lui aussi le jeu de la spéculation. Enfin, pourquoi ne restructure-t-on pas la dette publique grecque ? Quand on redresse une entreprise en très grande difficulté, c'est bien ainsi qu'on procède : on commence par rééchelonner la dette, en allongeant la durée des emprunts et en abaissant les taux, avant de prévoir des plans sociaux.