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Interventions sur "infirmière" de Catherine Lemorton


11 interventions trouvées.

Le fait que des infirmières des collèges et des lycées aient été réquisitionnées veut-il bien dire que des élèves souhaitant se présenter à l'infirmerie pour une demande importante, par exemple une contraception d'urgence, ne trouvaient personne pour y répondre ?

Je ne partage pas votre raisonnement, monsieur le président. Dans un collège de 1 600 élèves, c'est tous les jours que l'infirmière est confrontée à des urgences demande de contraception d'urgence, actes de violence, tentative de viol Moi qui suis parent d'élève, je ne pense pas que beaucoup d'infirmières puissent se permettre de sortir de leur établissement. Par ailleurs, si les infirmières ont exprimé des craintes au sujet des effets indésirables du vaccin, c'est peut-être en raison du traumatisme causé par les vaccinat...

...s : « Comment peut-on comptabiliser le temps ? Est-on sûr que l'on ne mettra que cinq minutes à piquer un nouveau-né ? » Ce qui était évoqué dans ce propos, c'est aussi la pénibilité et le stress de votre travail. J'ai trouvé que c'était un grand moment de sincérité, alors que vous êtes aujourd'hui en service commandé pour votre gouvernement. Je souhaite insister sur la pénibilité du travail des infirmières en vous lisant des extraits d'un rapport de la DREES de novembre 2009 : « Les professionnels de santé déclarent souvent être contraints par un rythme de travail soutenu, des délais très courts, des demandes exigeant des réponses immédiates. S'ajoutent à cela de fortes contraintes liées au travail collectif et à une constante collaboration avec leurs collègues. En outre, la moitié des infirmières...

...travail et les délais sont jugés extrêmement difficiles à assurer conjointement en cas de pic d'activité : « Une partie du travail hospitalier n'étant pas programmable » ce qui fait la différence entre les secteurs public et privé de l'hospitalisation, je vous le rappelle « les salariés doivent faire face à des pics d'activité quotidiens ou hebdomadaires fortement liés à ces contraintes. Les infirmières du public déclarent le plus souvent y être confrontées de manière quotidienne » : 45 % le déclarent, ce qui explique que moins de 1 % des salariés représentés aient signé votre protocole d'accord. Vous vous êtes engagée hier soir, madame la ministre en tout cas est-ce ainsi que je l'ai entendu à reconnaître le niveau master aux infirmiers et infirmières anesthésistes, ce qui est légitime pu...

Pourquoi se formeraient-ils pendant deux ans supplémentaires, pourquoi suivraient-ils une formation difficile et exigeante et exerceraient-ils au quotidien une profession qui ne l'est pas moins si, au final, le traitement annuel d'une infirmière non spécialisée est sensiblement le même que celui d'un IADE ? J'ai tenu à faire ce bref balayage, peut-être long pour nos collègues de la majorité,

À vous entendre, madame Vasseur, madame la ministre, on a l'impression que l'ensemble du corps des infirmiers et des infirmières est satisfait du protocole imposé par l'article 30. Mais quand moins de 1 % des représentants de ce corps a signé ledit protocole, on ne peut quand même pas dire : tout va bien ! Je pourrais moi-même trouver des gens qui seront très contents ; mais, s'agissant du dialogue social et de l'adhésion au protocole, ce sont bien les signatures des uns et des autres qui font foi ! Par ailleurs, madame ...

C'était quand même le sens de votre démonstration. Pardon, mais vous mélangez tout et brouillez le message à dessein. (Protestations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Il y a, d'un côté, l'adhésion au processus de Bologne, avec le système licence-master-doctorat. Sur les bancs de l'opposition, je vous le signale au passage, nous relayons cette demande des infirmières depuis le 16 décembre 2008 de manière assez constante ; nous l'avons encore fait le 22 juin avec le vote sur la L1 Santé. Avec le processus de Bologne, on a enfin accordé aux infirmières la reconnaissance qu'elles attendaient avec le système LMD. Mais ce n'est qu'un volet, avec lequel celui de la pénibilité n'a aucun rapport !

Non, madame la ministre ; c'est vous : dès lors que vous repoussez l'âge de la retraite à soixante ans, vous faites fi de la pénibilité du travail. L'espérance de vie des infirmières, dites-vous, est comparable à celle du reste de la population. Mais vous oubliez que les infirmières sont loin de faire trente-sept ans de carrière ! Les personnes auditionnées au sein de la mission dont je vous parlais nous ont dit que, dans certaines spécialités, la durée de vie professionnelle était de huit ans pour certains et de dix-sept ans pour d'autres. L'espérance de vie des infirmières...

Je voulais interpeller Mme Bachelot et je regrette qu'elle soit absente. Pour que nous puissions travailler correctement en tant que parlementaires, il faudrait tout de même que l'on nous respecte. Tout à l'heure, Mme Bachelot s'exprimait à la tribune pour évoquer la « ré-ingénierie » de la formation initiale des infirmières. Monsieur le secrétaire d'État, pourriez-vous informer votre collègue que, depuis deux mois, Jacques Domergue et moi, dans le cadre d'une mission d'information sur les auxiliaires médicaux, menons des auditions et traitons notamment de la question des infirmières ? Si l'on tenait compte des travaux effectués au sein de notre assemblée, cela permettrait peut-être d'obtenir des résultats cohérents...

si vous n'en aviez pas profité pour rajouter un titre II visant à mettre un terme aux 35 heures. En vous asseyant de la sorte sur le dialogue social, vous nous avez obligés à voter contre le texte. Aujourd'hui, vous rejouez le même mauvais tour aux infirmiers et infirmières, tout en venant déclarer à la tribune que ces personnes placées au coeur du système de soins exercent un métier noble.