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Interventions sur "classe" de Benoist Apparu


6 interventions trouvées.

...ue la mise en place des filières actuelles du lycée avait pour origine la volonté de mettre fin à la sélection précédente qui s'exprimait au travers des filières A, C et D et plus précisément pour remédier à la prééminence de la voie C. Cette réforme ayant échoué, il en faut une nouvelle : le lycée doit proposer aux lycéens un vrai choix d'études ; il ne doit pas les diriger en fonction d'un classement scolaire qui, en outre, ne les prépare pas suffisamment à l'enseignement supérieur. J'en viens maintenant aux propositions du rapport, dont je vais vous présenter les sept ou huit principales. La première proposition tend à redéfinir la place du lycée général et technologique dans l'ensemble du parcours scolaire et universitaire, dont les finalités ont profondément évolué sans que le découp...

... baisse constante. La dernière étude du Haut conseil pour l'éducation révèle ainsi que, parmi les élèves qui achèvent leur scolarité primaire, 100 000 ne maîtrisent pas les compétences fondamentales en lecture et en calcul et 300 000, soit 40 %, souffrent de graves lacunes. Selon l'enquête PISA de l'OCDE, la France perd neuf places en sciences. Quant à l'enquête PIRLS du Boston College, elle nous classe vingt-septième sur quarante en matière de lecture. Pis, dans notre pays, les inégalités de naissance tendent à perdurer. De tels résultats sont d'autant plus préoccupants que la dépense intérieure d'éducation et l'investissement de l'État n'ont jamais cessé de croître au cours des dernières années. Non seulement les résultats sont moins bons alors que l'effort financier a progressé, mais ils son...

L'an dernier, M. Roy, M. Durand, Mme Mazetier et leurs collègues ont voulu nous faire croire que les suppressions de poste auraient pour corollaire une baisse de la qualité de l'enseignement (« Bien sûr ! » sur les bancs du groupe SRC) : le taux d'encadrement allait se dégrader et la rentrée scolaire serait un véritable calvaire avec des classes surpeuplées. Or, bien évidemment, chacun a pu constater que cela n'a pas été le cas.

À ce propos, je souhaite tordre le cou à certaines idées reçues. Premièrement, il s'agit, non pas de supprimer trois mille RASED, comme le disent nos collègues de l'opposition, mais de les sédentariser, c'est-à-dire de les mettre devant une classe entière.

Vous développerez les vôtres tout à l'heure, monsieur Roy ! Le taux de scolarisation diminue depuis le début des années quatre-vingt-dix après avoir très fortement augmenté dans les années quatre-vingt. Le pourcentage de bacheliers par classe d'âge stagne, voire baisse légèrement depuis quelques années. Enfin, les compétences en lecture diminuent, notre classement OCDE en est la démonstration. J'ajoute que nous sommes l'un des pays de l'OCDE qui dépense le plus mais qui réussit le moins ! Ce constat est une réalité que vous ne pouvez pas contester. Loin de moi l'idée de penser qu'il faut impérativement diminuer les moyens de l'éduca...

Il nous faut donc innover, changer nos modes de pensée et convaincre les Français que ce n'est pas en diminuant partout et pour tout le monde le nombre d'élèves par classe que l'on améliorera la qualité du service public éducatif. Je suis convaincu que l'on peut faire beaucoup mieux avec un peu moins, et ce budget en est la démonstration.