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Interventions sur "exportation" d'Axel Poniatowski


7 interventions trouvées.

...l y a également, à côté, des PME très performantes qui se font rapidement racheter soit par de gros prédateurs français, soit par des entreprises étrangères, notamment chinoises, bien souvent intéressées par leurs brevets. En revanche, on a constaté une formidable absence des ETI dont le nombre est bien inférieur à celui de l'Allemagne mais aussi de l'Italie. Comme le rapporteur l'a rappelé, nos exportations se heurtent aujourd'hui à quatre problèmes majeurs. Les trois premiers pèsent également sur nos voisins et partenaires. Il s'agit de la facture énergétique qui est aujourd'hui de 55 milliards d'euros pour la France, d'une monnaie surévaluée ainsi que d'un marché européen qui est probablement le plus ouvert et le moins protégé dans le monde. Le quatrième problème, quant à lui, est plus spécifique...

...ons ont mis en avant le motif culturel du déficit de notre commerce extérieur. Le problème culturel est une évidence. Il est historique : le Français ne s'exporte pas ; les migrations européennes ont été le fait des Italiens, des Espagnols, des Britanniques, des Allemands, etc mais jamais des Français, peut-être est-ce parce qu'il fait trop bon vivre dans notre pays La France n'a pas de culture d'exportation car ses citoyens n'émigrent pas. La présence de diasporas est un puissant facteur d'aide à l'exportation sur lequel la France ne peut pas compter. Les entreprises françaises ne sont par ailleurs pas orientées vers l'export. A titre d'exemple, j'ai lu récemment que les grandes sociétés françaises n'emploient que 17 % de cadres étrangers contre 27 % pour la moyenne européenne. Or la mondialisation ...

Je crois savoir que vous allez conclure un accord commercial avec les pays du CCG. Où en êtes-vous et sur quoi porte cet accord, sachant que les partenaires en question sont essentiels pour la France et qu'elle y a subi des pertes de marchés considérables depuis une dizaine d'années ? L'accord est-il de nature à permettre un retour de nos exportations dans cette zone essentielle ?

...s États du Golfe pour faire avancer cette négociation qui dure depuis dix-sept ans et dont nous souhaitons résolument qu'elle aboutisse. Si c'est le cas avant la fin de l'année, ce qui paraît possible, ce serait une grande victoire pour les politiques commerciales de l'Union européenne et donc pour la Présidence française. Il s'agirait d'un accord de libre-échange qui permettrait de faciliter les exportations vers ces pays, aussi bien en termes de biens que de services. Aujourd'hui, quelques difficultés subsistent, certaines d'entre elles ayant un caractère très technique, par exemple les droits de douane sur les vins et spiritueux ou la manière de traiter les services dans le domaine du pétrole. Il est important que vous sachiez que ce type d'accord comporte un lien avec ce qu'on appelle « une clau...

..., de tous les grands contrats dans les domaines des transports, des infrastructures ou de l'environnement, comme l'eau, ou des grands contrats d'approvisionnement énergétique, pour lesquels Areva ou Total ont également besoin de nous dans des conditions différentes, c'est vrai, de celles qui rendent service aux PME. S'agissant du cours de l'euro, je n'ai pas encore constaté de frémissement des exportations. Mais, le cours de l'euro est moins important qu'on peut le penser, les deux tiers de nos exportations se faisant en Europe ; les difficultés que nous pouvons avoir en Europe sur les changes viennent du fait que l'ensemble des industriels européens sont en concurrence avec le yuan. Les prochains chiffres seront publiés à la fin de la semaine.

Je remercie le rapporteur pour avis, M. Bacquet, d'avoir insisté sur le caractère structurel de ce que nous avons à faire. Quand je dis structurel, je pense à la fois aux réformes d'ensemble, comme je l'ai dit au début de mon intervention, mais aussi aux réformes concernant l'outil d'exportation. Comme vous l'avez compris, la réforme d'UBIFRANCE et celle des missions économiques sont des réformes structurelles qui, même si elles ne portent pas sur des effectifs considérables, ont un caractère très profond et assez exemplaire. Elles sont d'ailleurs ressenties ainsi dans le cadre de la RGPP. Vous avez raison aussi de souligner que, même s'il est peu lisible, le caractère de proximité des ...

...gues à Genève. À la fin de juillet, le cycle de Doha s'est arrêté car il a été considéré comme un échec par le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, en raison d'un différend entre les États-Unis et l'Inde sur l'agriculture et la possibilité pour les pays en développement, en particulier l'Inde, d'avoir à certains moments des taxes permettant de préserver leur agriculture par rapport aux flux d'exportations ou d'importations. Certains semblent vouloir relancer le cycle de Doha. S'agissant de ce que pourrait apporter le commerce international à la crise mondiale, je ne suis pas certaine que les Américains soient en situation de s'engager, notamment sur le coton, en raison du niveau élevé de leurs subventions à l'agriculture, sans compter les plans à venir de relance de l'automobile difficilement co...