Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Bernard Gérard

Réunion du 29 octobre 2008 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation économique du secteur de la vente à distance

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Gérard :

Ma question s'adresse à M. Luc Chatel, secrétaire d'État en charge de l'industrie et de la consommation.

Le secteur de la vente à distance connaît d'importantes mutations, à propos desquelles les salariés sont partagés entre la confiance qu'ils voudraient avoir dans l'avenir et les inquiétudes que suscite le présent.

Vous savez, monsieur le ministre, combien je suis attaché à la préservation et au développement des entreprises de vente à distance : à plusieurs reprises, je suis intervenu auprès de vous pour défendre leur outil de travail et je tiens à vous remercier pour l'écoute que vous m'avez alors témoignée. Aujourd'hui, c'est peu dire que ce secteur va mal et qu'il a plus que jamais besoin d'être rassuré, de retrouver une certaine visibilité et surtout des solutions à court terme lui permettant de faire face à la crise.

Plusieurs outils pourraient être mis à sa disposition. Je pense notamment au pôle de compétitivité des industries du commerce, basé dans le Nord, et qui comprend le secteur de la vente à distance – même s'il était initialement centré sur les projets de recherche et développement. Ne pourrait-on réorienter, à titre provisoire, une partie de ses fonds pour répondre aux difficultés actuelles rencontrées par ce secteur, dont les entreprises doivent s'adapter sans délai aux nouveaux défis que sont le développement durable – avec l'écotaxe textile et l'écotaxe papier – et la mutation vers le numérique et le commerce électronique. Ces nouveaux enjeux, acceptés par la profession, exigent des investissements lourds qui ne peuvent se faire du jour au lendemain.

Aussi devons-nous agir dès aujourd'hui pour que ces entreprises restent compétitives demain et survivent à la situation actuelle. Il y va non seulement de la survie de notre tissu économique, mais surtout de la situation délicate d'hommes et de femmes, souvent peu qualifiés, qui craignent pour leur emploi.

D'autres outils encore pourraient être mis à contribution. Ainsi, pourquoi ne pas envisager un contrat de site pour ce secteur d'activité, notamment dans le Nord, ou encore des exonérations de taxe professionnelle ?

Certes, monsieur le ministre, les solutions sont complexes, mais au moins existent-elles. Nous devons les expertiser et passer à l'acte au plus vite, car il y a urgence.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion