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Intervention de François Pupponi

Réunion du 1er février 2012 à 18h00
Commission d'enquête relative aux modalités, au financement et à l'impact sur l'environnement du projet de rénovation du réseau express régional d'Île-de-france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Certaines opérations de contrôle, lorsqu'elles sont importantes, s'accompagnent d'un déploiement massif de forces de l'ordre. Certes, il convient d'assurer la sécurité des contrôleurs qui sont malheureusement parfois agressés par les personnes qui ont pris le train sans billet. Mais ces opérations sont compliquées à mener et il est parfois nécessaire d'arrêter le train en gare pour faire descendre les récalcitrants, ce qui se traduit par des retards.

À l'inverse, lorsque la SNCF décide d'organiser un contrôle dans une gare du RER, les honnêtes citoyens qui paient leur ticket ont le sentiment d'être pris en otages dans une gare « bunkerisée » – dans celle de Sarcelles par exemple, toutes les issues sont alors bloquées, sauf une où se massent une cinquantaine d'agents, de contrôleurs et de policiers. D'abord, je ne suis pas sûr que les normes de sécurité soient respectées et il me paraît dangereux de fermer ainsi, d'autorité, une gare. Ensuite, le caractère massif et quelque peu agressif de l'opération peut avoir des conséquences psychologiques négatives. Quel est votre avis sur le sujet ?

Enfin, les collectivités locales installent souvent leur propre vidéoprotection autour des gares, mais sans qu'il y ait une coordination avec la SNCF. Imaginez qu'un agresseur soit filmé par la caméra du quai, puis qu'il sorte dans la rue et soit filmé par la caméra de la collectivité locale. Ne pourrait-on pas faire en sorte, au moins dans les gares où les agressions sont les plus fréquentes, que les policiers puissent avoir accès à ces deux séries d'images ?

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