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Intervention de Olivier Carré

Réunion du 25 janvier 2012 à 16h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Carré :

On parle beaucoup de rigueur mais la réalité, pour beaucoup, ce sont de graves déficits. Seule l'Allemagne serait en mesure d'engager une politique contracyclique.

Je rejoins l'analyse de Pierre-Alain Muet mais je me demande si, à cause de la chute de la croissance depuis la crise, le plafond de 0,5 % n'est pas une simple transposition de la règle des 3 %. Cela étant, il existe une règle autrement redoutable, celle qui nous impose de réduire de 5 % par an l'encours de dette excédant les 60 % du PIB. Qu'en pensez-vous ? Par ailleurs, l'Union, me semble-t-il, émet déjà sur les marchés, mais pour des montants modiques ; il existerait déjà donc une forme d'eurobonds.

En outre, je suis intrigué par le fait que la plupart des pays en grande difficulté ont déjà appliqué les recommandations formulées aujourd'hui, qui figuraient déjà dans la dynamique et la gouvernance européennes. Or ces règles ont failli. Comment garantir que ce qui a échoué jusqu'ici réussira demain ? Le bouleversement actuel n'est-il pas beaucoup plus profond ? Ne nécessite-t-il pas de refonder des relations plus fortes avec les parlements nationaux et de revisiter l'échelle communautaire, pour renouer le lien entre les peuples et leur monnaie ?

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