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Intervention de Jean-Claude Jurvillier

Réunion du 11 janvier 2012 à 17h00
Commission d'enquête relative aux modalités, au financement et à l'impact sur l'environnement du projet de rénovation du réseau express régional d'Île-de-france

Jean-Claude Jurvillier, vice-président de COURB :

À propos de l'amiante, l'information de l'exploitant a été très tardive. Les premiers renseignements nous ont été fournis par un syndicaliste… On a l'impression que la montagne va accoucher d'une souris. D'après ce que nous savons, les analyses n'ont détecté que très peu de particules d'amiante. N'a-t-on pas fait preuve d'un zèle inégalable dans l'application du principe de précaution, sans en mesurer les conséquences pratiques ? Le retard pris dans la rénovation des rames n'est toujours pas connu.

Comment croire aux projets que l'on nous annonce, comme celui du Grand Paris Express, alors que le maire de Massy a toutes les peines du monde à savoir pourquoi la construction de la passerelle a pris un an et demi de retard ? Quand les projets n'ont que cinq ans de retard, on est content ! Et, chaque fois, on nous représente les projets ajournés comme s'il s'agissait de quelque chose de nouveau… Comment faire confiance à la parole politique quand, dix ans plus tard, on n'a toujours rien vu venir ?

Nous n'avons pas été informés directement des changements d'horaires, et nous ne sommes pas en mesure d'en évaluer les conséquences sur la ligne B Sud. A priori, le cadencement n'a pas eu un impact direct sur le RER B.

D'après ce que nous ressentons, la RATP et la SNCF ont l'habitude de régner en maîtres, malgré la montée en puissance du STIF. Elles continuent de travailler selon leur logique interne, sans trop se préoccuper du sort de l'usager. Les entrées et l'accessibilité des gares et des quais, par exemple, sont revues dans leur intérêt exclusif.

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