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Intervention de Bernard Debré

Réunion du 27 avril 2010 à 16h00
Commission d'enquête sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe a

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Debré :

Pour stopper une épidémie, quel pourcentage de la population faut-il vacciner ? Je n'ai jamais entendu, en effet, qu'il était nécessaire de vacciner tout le monde.

Par ailleurs, est-il vrai que lorsqu'un patient est atteint cliniquement par la grippe H1N1, trois à quatre autres personnes sont atteintes de façon infraclinique ? Autrement dit, si l'on calcule le nombre de patients cliniquement révélés, peut-on estimer que ceux qui ont été atteints sans qu'on le sache sont trois ou quatre fois plus nombreux, comme cela a été montré à Marseille ?

Qui a décidé qu'il fallait deux injections pour être protégé contre ce virus ? En dehors du cas H5N1, qui n'a pas donné lieu à une épidémie, il n'a jamais été nécessaire de se faire vacciner deux fois pour se protéger contre une grippe, quelle qu'elle soit.

Enfin, vous avez parlé de 300 décès dus au syndrome de détresse respiratoire aiguë, ce qui me paraît beaucoup. Il me semble que de nombreux décès concernaient des malades atteints de maladies associées très graves. Je songe, par exemple, au cas d'une jeune fille de quinze ans atteinte d'une leucémie en phase terminale : elle est morte avec le virus, et non pas du virus.

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