Si j'insiste sur la publicité parue dans Voici, c'est que, sans être mensongère, elle ne dit pas tout. Elle proclame que le vaccin doit être fait « à quatorze ans », en oubliant de préciser que c'est, en fait, entre quatorze ans et l'année qui suit le premier rapport sexuel : l'information n'est donc pas bonne.
La jeune fille qui aura découvert cette publicité sur la plage – parue, je le rappelle, au mois d'août –, ne lira pas ce qui est écrit en petit, par exemple qu'il faut procéder, tous les ans, à un frottis vaginal à partir de vingt-cinq ans. Une telle publicité n'est pas anodine !
Par ailleurs, que deviendra la santé publique si on admet que les campagnes de vaccination ne sont pas du ressort de l'État ?