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Intervention de Jean-Patrick Gille

Réunion du 15 juin 2011 à 21h30
Alternance et sécurisation des parcours professionnels — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

J'insiste, en ce qui concerne l'alternance au sens large, sur le fait que nous restons attachés à une distinction entre le contrat d'apprentissage, pour les jeunes qui n'ont pas connu l'emploi stable, qui reste de l'ordre de la formation initiale qualifiante longue, et le contrat de professionnalisation, qui permet une adaptation rapide à un emploi par l'obtention d'une qualification, en général de branche, et qui ne nécessite donc pas, sauf cas exceptionnel, d'être renouvelé. Sans cela, nous entrerions dans un autre système.

Je l'ai déjà dit, il faudrait instaurer un quota de 1 % d'alternants dans la fonction publique.

J'avais également suggéré à Mme la ministre une réflexion sur la reconnaissance des écoles de la deuxième chance comme une possible troisième voie de l'alternance, même si, par bien des côtés, elles sont différentes. Je crois que ce serait une piste de réflexion intéressante.

Il faudrait également valoriser symboliquement mais aussi financièrement la fonction de tuteur ou de maître d'apprentissage, faire en sorte que les salariés expérimentés ou ayant fait preuve de capacités pédagogiques puissent voir une partie de leur rémunération prise en charge pour ce travail et bénéficier de formations qualifiantes et validables. Ce serait aussi une manière de maintenir des seniors en activité.

Enfin, je rappellerai que le financement de l'organisation des examens doit être assuré par l'État. Las, ce n'est plus le cas : ce sont les CFA qui assument tout pour le moment. De même, l'inspection pédagogique de l'apprentissage ne doit pas être confiée aux chambres consulaires, qui deviendraient juges et parties.

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