Les ateliers militaires et les industriels ne relèvent pas de la même catégorie, que ce soit en termes de capacités, d'infrastructures ou de dimensionnement des équipes. Par ailleurs, les ateliers ne peuvent compter que sur eux seuls – contrairement aux industriels, qui peuvent, pour de hautes technologies spécifiques, se tourner vers des sous-traitants. Certes, ils ont des spécialités mais l'État veut, pour les raisons que j'ai indiquées, limiter ses investissements dans les domaines complexes ; ils sont capables de faire le minimum en matière d'entretien de moteurs ou de radars. En d'autres termes, ils peuvent « donner un coup de main » à l'équipage ou « boucher » un « trou » contractuel – sans redondance, encore une fois, avec les prestations fournies par les industriels.