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Intervention de Laurent Wauquiez

Réunion du 1er février 2011 à 9h30
Questions orales sans débat — Commission franco-luxembourgeoise pour le renforcement de la coopération transfrontalière

Laurent Wauquiez, ministre chargé des affaires européennes :

Monsieur Liebgott, les questions transfrontalières sont devenues très importantes pour un grand nombre de Français. Chaque année, près de 10 millions d'entre eux vont travailler hors de nos frontières, principalement en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Suisse et, dans une moindre mesure, en Italie et en Espagne. Vous avez bien décrit cette réalité, qui concerne un grand nombre de nos territoires et s'applique à de nombreux domaines, qu'il s'agisse des transports, de la fiscalité, notamment avec l'Allemagne, des retraites – nous sommes en train d'y travailler –, des allocations familiales, de l'éducation ou encore de l'accès aux soins. Ces sujets, certes concrets, ne peuvent être traités les uns à côté des autres.

Je tiens à saluer l'engagement de plusieurs parlementaires, qui ont permis au Gouvernement d'agir : Anne Grommerch, Christian Eckert, vous-même, ou encore de nombreux élus locaux, comme André Rossinot, qui fut particulièrement actif. Je me réjouis du reste que toutes les tendances politiques de votre région partagent le souci de mener ce travail en commun.

La convention a été signée entre la France et le Luxembourg le 26 janvier 2010. Elle prévoit la création d'une commission intergouvernementale. Il s'agit de disposer d'un organisme à même de traiter ces sujets de façon globale, plutôt que les confier, de façon aléatoire, secteur par secteur, à diverses administrations.

Il s'agit en outre d'assurer la gouvernance coordonnée de certains pôles de compétitivité – je pense à la zone stratégique d'Esch-Belval, où il reste beaucoup à faire.

Dans ces domaines très concrets, c'est l'Europe au quotidien que l'on construit. Ces gens qui vont travailler au Luxembourg, c'est l'Europe qu'ils portent avec eux. De la prise en considération de leurs problèmes dépend par conséquent l'image de l'Europe.

Dans ce cadre, monsieur le député, la France s'est efforcée d'avancer le plus vite possible. Nous avons fait connaître la composition de la délégation française, à laquelle nous avons souhaité que vous apparteniez. Nous attendons désormais que le Luxembourg nous informe de la composition de sa délégation, ce qui ne saurait tarder – j'ai encore évoqué ce point hier avec mes homologues luxembourgeois. Nous pourrons donc très prochainement tenir la première session de la commission, où je me réjouis de vous rencontrer.

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