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Intervention de Bertrand Pancher

Réunion du 24 novembre 2010 à 9h00
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Le sommet de Copenhague a été marqué par la cacophonie. L'Union européenne y est apparue divisée, les petits États vulnérables ne sont pas parvenus à se fédérer. Le point d'orgue de la désorganisation a été cette dernière réunion proprement surréaliste, dans une salle exiguë et manquant d'interprètes, entre les principaux chefs d'État. Tout cela ne fait que souligner l'urgente nécessité d'une nouvelle gouvernance mondiale, pour répondre au défi climatique mais aussi aux crises économiques et sanitaires. Par le traité de Lisbonne, l'Union européenne apparaît désormais soudée. Les grands États du monde semblent mieux s'organiser dans le cadre du G 20. Pensez-vous que ces deux structures puissent générer un effet d'entraînement L'urgence n'est-elle pas qu'une Europe politique parle d'une seule voix et négocie directement avec les États-Unis, l'Inde et la Chine ?

L'Union européenne se serait engagée à abonder le fonds d'actions précoces à hauteur de 7,2 milliards d'euros sur la période 2010-2012. Est-ce crédible ? La France a dit qu'elle apporterait 420 millions d'euros. Mais le réseau Action Climat se plaint d'un manque de transparence. Je m'interroge sur la réalité de ces engagements.

Enfin, que pensez-vous du rôle des médias ? Si la France et l'Union ont tant fait l'an passé avant Copenhague, c'est aussi que les médias y accordaient une grande importance. Ils paraissent beaucoup plus indifférents au sommet de Cancún. Ne faudrait-il pas les sensibiliser de nouveau ? Une rencontre comme la nôtre mériterait plus d'écho.

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