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Intervention de Jean-François Lamour

Réunion du 5 février 2008 à 9h30
Extension du chèque emploi associatif — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Lamour :

Voilà donc une proposition de loi qui continue à améliorer le quotidien des dirigeants associatifs. Ils en on besoin, et nous l'avons d'ailleurs tous dit, dans cet hémicycle.

Il est vraiment dommage, chers collègues du groupe socialiste, que vous ne fassiez pas corps avec nous, sur ce sujet-là, et qu'une fois de plus, des positions plus idéologiques que pragmatiques, comme cela arrive souvent, vous conduisent à vous abstenir sur ce texte.

C'est vraiment dommage. Si cette proposition de loi arrivait comme un cheveu sur la soupe, à la rigueur, je vous comprendrais. Mais elle résulte d'un travail de fond, qui s'inscrit en particulier dans la démarche engagée depuis très longtemps par notre collègue Jean-Pierre Decool.

Et je vous rappelle que c'est une initiative parlementaire. Nous ne sommes pas ici dans le champ de l'action gouvernementale. Sur tous les autres sujets que vous avez évoqués, je sais que le Gouvernement travaille et proposera un plan d'ensemble. Mais en l'occurrence, avec ce texte, nous travaillons sur du concret, et ce qui est proposé relève du bon sens.

Il est vraiment dommage que vous ne nous accompagniez pas dans cette démarche, qui vise à faciliter le travail des dirigeants bénévoles, ainsi qu'à simplifier la gestion du rapport entre le salarié associatif et son employeur. Elle permet en outre, justement, de renforcer, voire de créer du lien social, en ouvrant un peu plus largement le chèque emploi associatif à un autre type, il faut le reconnaître, de structures associatives.

J'aurais bien aimé que M. Le Guen soit encore dans l'hémicycle. J'aurais pu lui dire qu'il s'était trompé de porte. Car nous ne parlons pas du CESU, nous parlons du CEA. Et puis, en tant que député de Paris, j'ai été assez content de le voir s'intéresser au sort des gardiens d'immeubles. Car je me rappelle, en décembre 2006, l'inquiétude des gardiens d'immeubles du parc public de la Ville de Paris, dont on disait beaucoup qu'ils allaient être supprimés par la mairie de Paris. Je vois que, maintenant, M. Le Guen s'intéresse à cette profession,…

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