Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Bernard Derosier

Réunion du 12 mars 2009 à 9h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Derosier, Rapporteur :

J'observe que nous avons devant nous trois directeurs départementaux, qui sont des fonctionnaires territoriaux, mais nommés par l'État, ce qui constitue un anachronisme dans notre fonction publique – mais tel n'est pas l'objet de notre rapport.

Je souhaite insister sur la question du temps de travail. Sans doute y a-t-il là une part de laxisme des élus mais est-il tellement étonnant, lorsque l'on dirige un service départemental, de rechercher la paix sociale ? Mais cette paix tient également par l'application de normes fixées par la direction de la Sécurité civile (DSC), donc par l'État, et qui s'imposent : la fourchette de 90 à 100 gardes de vingt-quatre heures n'a été fixée ni par les directeurs départementaux ni par les présidents des SDIS !

Quelle est votre opinion à ce propos ? Peut-on imaginer un système de 3x8 à l'égard duquel j'ai cru comprendre, monsieur le directeur départemental du Var, que vous étiez plutôt réservé ? Pour autant, le système actuel laisse du temps aux sapeurs-pompiers professionnels pour faire, par exemple, du syndicalisme et pour venir contester le fonctionnement des SDIS…

À ce propos trouvez-vous normal qu'un sapeur-pompier professionnel (SPP), parce qu'il n'effectue que 95 gardes de vingt-quatre heures par an, puisse être sapeur-pompier volontaire (SPV) ailleurs ? Ne devrions-nous pas nous montrer plus rigoureux en la matière ?

Enfin, puisque vous venez de trois départements très différents – quelle chance est la vôtre, monsieur Single, de n'avoir que sept ou huit sapeurs-pompiers professionnels tandis que j'en ai 2 000 sur les bras – pouvez-vous nous indiquer les ratios entre SPP et SPV ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion