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Intervention de Emmanuel Leprince

Réunion du 23 février 2010 à 12h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

Emmanuel Leprince, délégué général du Comité Richelieu :

C'est un sujet de fond que nous avions déjà évoqué au sujet des pôles de compétitivité : quand la France fait les entretiens de Grenelle, l'Allemagne fait des panneaux solaires. La recherche et la réflexion sont nos points forts, pas vraiment la production et le chiffre d'affaires. Nous avons quelques idées pour éviter que tout l'effort ne porte sur l'amont.

Pour ce qui est des PME, on peut soulever la question du crédit d'impôt innovation, voire du crédit d'impôt commercialisation, car les besoins en la matière ne sont pas limités à l'exportation. Du point de vue de nos adhérents, le besoin prioritaire des PME se situe en aval du crédit d'impôt recherche : il semble se trouver aujourd'hui dans le périmètre d'Oséo innovation, par exemple pour les dépenses de prototype ou d'industrialisation. Pour certains, le problème se situe encore plus en aval, au niveau de l'accès au marché, donc d'un Small Business Act, qui est un objectif prioritaire du Comité Richelieu. Il n'est pas très utile de dépenser beaucoup d'argent en R&D si les projets n'aboutissent pas à des produits vendus à des clients. Tant qu'il y aura un verrou en aval, on n'aura pas traité la cause du problème.

« La recherche est source d'innovation mais les innovations ne sont pas toujours le fruit de la recherche », nous a-t-on notamment répondu. Ce qui signifie qu'une PME innovante peut entrer à l'aval du dispositif. La problématique, je le répète, se situe plus en aval.

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