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Intervention de François Devif

Réunion du 4 mars 2010 à 9h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

François Devif, président de la Fédération des associations de parents d'élèves des établissements d'enseignement français à l'étranger, FAPéE :

Tout dépend du vivier local. Il est des endroits où, en tout état de cause, il sera très difficile de trouver des enseignants locaux, comme il est déjà très difficile d'y envoyer des expatriés. Certains pays ont des systèmes d'éducation très développés qui permettent de trouver des enseignants de grande valeur. Reste à trouver le moyen non pas d'une certification, mais d'équivalences permettant de s'assurer qu'ils possèdent un niveau comparable à nos propres enseignants. À Hong-Kong ou à Singapour, il n'y a pas de problème. De même, dans les sections internationales des établissements français à l'étranger, on rencontre des enseignants de toutes origines. À ce sujet, j'insiste sur la nécessité de développer ces sections internationales ainsi que l'option internationale du baccalauréat. Ce serait une grave erreur que de délaisser le baccalauréat français au profit du baccalauréat dit « de Genève », qui ne répond pas aux mêmes critères et n'a pas la même rigueur.

Pour le reste, je suis d'accord avec vous concernant les personnels locaux. J'insiste néanmoins sur la nécessité de bien les encadrer et de les contrôler, afin d'éviter tout dérapage. Dès lors que l'on s'est assuré que leur cursus est comparable à celui de nos enseignants, un ratio de 50 % de titulaires nous paraît convenable. Mais, dans certains endroits, il faudra aller jusqu'à 90 % parce qu'il n'y a pas d'autre solution. Il faut compter aussi avec les titulaires résidents. Les chefs d'établissement et le personnel d'encadrement doivent quant à eux demeurer des expatriés.

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