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Intervention de Paul-Joël Derian

Réunion du 2 juin 2010 à 16h00
Mission d’évaluation et de contrôle de la commission des finances

Paul-Joël Derian, directeur de la Recherche et du développement du groupe Rhodia :

Je vais vous donner les chiffres exacts. En 2006, le montant du crédit d'impôt recherche (pour un taux de 10 % en volume seulement) atteignait 9,699 millions d'euros. Il s'est élevé à 7,8 millions en 2007, 22,6 millions en 2008 – soit près d'une multiplication par trois, 19,4 millions en 2009 et il devrait atteindre 20 millions en 2010. Les syndicats ont probablement confondu avec des projets partenariaux sur lesquels il peut y avoir des subventions publiques françaises ou européennes.

Je souhaiterais vous montrer l'impact du crédit d'impôt recherche en cas de crise. En 2004, le groupe a subi une première crise de liquidités, et nous avons pris des mesures sur les frais fixes qui ont touché l'ensemble du groupe. En ce qui concerne la recherche et développement, nous avions décidé d'économiser 16 millions d'euros de frais fixes au niveau mondial, ce qui correspondait entre autres à 200 postes en équivalents temps plein. La France a vu ses effectifs diminuer de 165 ETP en recherche, supportant une très grande partie de l'effort du groupe.

En 2009, nous avons été à nouveau confrontés à une crise de liquidités, et nous avons pris des mesures de chômage partiel qui n'ont pas touché la recherche, grâce au crédit d'impôt recherche. Il n'y a eu aucune suppression de poste, et nous avons maintenu les embauches de jeunes docteurs – alors qu'il n'y a pas eu d'embauche dans le reste du groupe, pas de voyages, etc.

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