a précisé que le développement du nucléaire du futur impliquera de maîtriser, à l'échelle industrielle, toutes les étapes du cycle de retraitement du combustible usé. En France, le retour d'expériences sur le retraitement des déchets et la production de combustibles MOX (mélange d'oxydes) en démontre la faisabilité, sous réserve de réaliser des usines adaptées aux teneurs élevées en plutonium, produits de fission et actinides mineurs.
Néanmoins, après un examen attentif du programme d'étude Astrid proposé par le CEA, la Commission estime qu'il manque un pilote de retraitement associé au réacteur à neutrons rapides. Ce pilote apparaît indispensable à la démonstration en vraie grandeur de la possibilité d'alimenter le réacteur Astrid par les actinides issus de ses propres combustibles usés.