On est dans l'absurdité de l'application du traité de Lisbonne : on veut garantir l'Europe des Etats et, en même temps, sans le dire aux peuples et sans demander leur avis aux Etats, on commence à structurer un Etat européen. Il faudrait l'assumer ! Je vois bien que l'on va dans ce sens, et la diminution des effectifs du ministère des affaires étrangères français montre que l'on délègue de plus en plus dans ce domaine. Je ne sais pas comment cela se passe dans les autres Etats membres, mais on constate que l'on cherche à structurer quelque chose, l'Europe, qui n'existe pas, comme le montrent les crises actuelles.
J'entends bien le souhait, notamment exprimé par la jeunesse, qui veut l'avènement de cet Etat européen mais aujourd'hui, les jeunes sont déçus, et constatent, par contre, les effets négatifs de la dérégulation, des privatisations, de la libéralisation à outrance. L'Europe, pour l'instant, ne fonctionne bien que quand elle casse, jamais quand elle construit.